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Avé Maria de Gounod, Schubert & Caccini
Comme ont arrivent à grand pas vers les fêtes de fin d'année
J'ai choisi pour cette page classic une chanson de circonstance
AVE MARIA .. version de Charles Gounod, Franz Schubert et Caccini
L’Ave Maria est une mélodie de Charles Gounod.
À l'origine, cet air est une improvisation de Gounod au piano sur le premier prélude du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach. À partir de cette improvisation, le grand pianiste Zimmermann, futur beau-père de Gounod, réalisa une version pour violon accompagné par un petit chœur. Ce thème avait été créé par Bach dans son inspiration au moment des obsèques de son épouse Anna Magdalena en 1760. Parmi les œuvres écrites au même moment, nous trouvons la très célèbre Fantaisie et Fugue en Sol mineur (BWV 542) : la fantaisie est d'une douleur et d'une tristesse déchirante, tandis que la fugue est d'une joie et d'une espérance insolente, divine. Il s'agit bien de l'une des pièces les plus difficiles à jouer dans le répertoire d'orgue de Bach.
Ce n'est que plus tard que fut réalisé l'arrangement pour violon (ou violoncelle) et piano (ou harmonium) sous le titre de « Méditation », destiné à être joué en concert. C'est encore Zimmermann et l'éditeur Heugel qui éditeront la partition de ce qui allait devenir l’« Ave Maria de Gounod ». En effet, Zimmermann confia cette mélodie à la voix en adaptant le texte de la version latine classique de l’Ave Maria.
Avé Maria de Charles Gounod
Orchestre symphonique de radio télé Luxembourg
André Bernard à la trompette
Ellens dritter Gesang (Ellens Gesang III, Hymne an die Jungfrau, D839, op. 52 n° 6, 1825), littéralement la « Troisième chanson d'Ellen » (Hymne à la Vierge), est une des compositions les plus populaires de Franz
Schubert. Composée en 1825, elle est aujourd'hui mondialement connue sous le nom d'« Ave Maria de Schubert ».De La Dame du Lac à l'Ave Maria
Ce morceau est en fait une adaptation tirée de La Dame du Lac, un chant poétique de Walter Scott, publié en 1810. Dans ce poème, le personnage d'Ellen Douglas, la dame du lac, s'est enfui avec son père. Ils se cachent dans une grotte (la grotte de Goblin) afin d'éviter d'attirer la vengeance du roi sur leur hôte, Roderick Dhu, le
chef du clan alpin, qui les a protégés depuis que le roi a ordonné leur exil. Ellen adresse une prière à la Vierge Marie, lui demandant son aide. Roderick Dhu, qui se trouve plus haut dans la montagne en train d'exhorter sa tribu au combat, n'entend pas le chant d'Ellen.Les premiers mots et le refrain de la chanson d'Ellen, « Ave Maria », ont très probablement amené l'idée d'adapter la mélodie de Schubert à la prière traditionnelle de l'Église catholique romaine. Si cette prière est aujourd'hui couramment utilisée avec la partition de Schubert, il ne s'agit donc pas de la volonté première du compositeur.
Positionnement dans le cycle
En 1825, Schubert compose un cycle de sept chants à partir de La Dame du Lac. Ils furent publiés en 1826 comme son opus 52. Ces morceaux ne sont pas prévus pour un seul chanteur. Les trois chants d'Ellen sont des
chants pour une voix de femme accompagnée d'un piano tandis que les chants pour Norman et le comte de Douglas étaient prévus pour le baryton Johann Michael Vogl. Les deux chants restants sont des duos mixtes.L'adaptation allemande des paroles originales a été effectuée par Adam Storck.
1 Ellens Gesang I D 837, « Raste Krieger, Krieg ist aus »
2 Ellens Gesang II D 838, « Jäger, ruhe von der Jagd »
3 Bootgesang D 835,« Triumph, er naht »
4 Coronach D 836, « Er ist uns geschieden »
5 Normans Gesang D 846, « Die Nacht bricht bald herein »
6 Ellens Gesang III D 839, « Ave Maria! Jungfrau mild! »
7 Lied des gefangenen Jägers D 843, « Mein Roß so müd »Avé Maria de Franz Schubert
Luciano Pavarotti
Ave Maria de Caccini est un pastiche enregistré par Vladimir Vavilov en 1970 sous le titre « Ave Maria - auteur inconnu du xvie siècle » sous le label Melodia.
Histoire
Vladimir Vavilov (1925-1973) a écrit sa composition dans les années 1960. Il l'a éditée et enregistrée dans l'album Musique de luth des XVIe et XVIIe siècles (ru) comme une œuvre sans attribution (« auteur inconnu du xvie siècle »). L’attribution à Giulio Caccini (1551-1618) apparaît dans un enregistrement d'Irina Bogatcheva de 1975. Cette attribution est d’autant plus étonnante que cet Ave Maria est totalement étranger au style du compositeur italien et à celui de son époque. Un compositeur de la Renaissance aurait en effet composé sa musique sur l'intégralité de la prière à la Vierge et non sur les deux seuls mots « Ave Maria ». En toute logique et dans un souci d'exactitude, cette pièce musicale célèbre devrait donc être intitulée Ave Maria (dit de Caccini) par Vladimir Vavilov.
En 1987, l'Ave Maria de Caccini fut enregistré par Irina Arkhipova. Quelques années plus tard, en 1994 et 1995, la soprano lettone Inessa Galante l'enregistra à son tour. L'ayant entendu en tournée (probablement en Russie), la chanteuse l’aurait transcrite afin de pouvoir l’interpréter lors de ses propres concerts. Le succès obtenu fut immédiat et immense, d’abord dans les pays baltes et en Russie, puis dans le reste du monde.
L’œuvre est par la suite également popularisée par Vyatcheslav Kagan-Paley (en) (1995, Ave Maria, arrangement utilisé dans la bande son du film One More Kiss, 1999)Avé Maria de Caccini
par le Philarmonic Wind Orchestra
et les choeurs de Prague
Tags : Charles Gounod, Franz Schubert, Caccini, Ave Maria, pianiste, violon, piano, Avé Maria, Orchestre, trompette, compositeur, Luciano Pavarotti, 1975
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Commentaires
2ThaoMercredi 2 Juin 2021 à 02:15RépondreBonjour Georges
Quelle merveilleuse page !!
et j'écoute avec bonheur Pavarotti !!!
Merci pour ce délicieux moment
Passes un bon lundi
Bises
Nadine
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