• Alain Souchon, casino de Paris 2002

     

     Alain Souchon, né Alain Kienastn, est un auteur-compositeur-interprète et acteur franco-suisse (il a la double nationalité) né le 27 mai 1944 à Casablanca (Maroc). Figure majeure de la chanson française depuis les années 1970, sa carrière est notamment marquée par sa collaboration avec Laurent Voulzy entamée en 1974.

    Alain Souchon est l'un des artistes les plus récompensés aux Victoires de la musique avec 9 trophées glanés depuis 1986.

     

    Alain Souchon

     

     

     

    Alain Souchon

     

    Ses débuts

    Alain Kienast naît le 27 mai 1944 à Casablanca, dans une famille aisée d'origine suisse du côté maternel. Il a quatre frères, deux demi-frères et une demi-sœur.

    Il vit six mois à Casablanca au Maroc, puis passe son enfance à Paris et sept ans en Suisse. Il porte d'abord le nom de son père officiel, avant de prendre celui de son père biologique, Pierre Souchon, qui est l'amant puis le second mari de sa mère.

    Son père — biologique — est professeur d'anglais au lycée Claude Bernard à Paris XVIe (qu'il évoque dans la chanson J'étais pas là sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur...) et sa mère romancière.

    En 1959, sur la route du retour de vacances au ski, leur voiture est percutée par un camion ; son père meurt sur le coup, alors qu'Alain n'a que quatorze ans. Cette disparition le marquera profondément et inspirera une chanson qui paraîtra en 1977 dans l'album Jamais content : Dix-huit ans que je t'ai à l'œil.

    Â quinze ans, il rejoint l'École d'horlogerie de Cluses en Haute-Savoie (actuellement lycée Charles Poncet) où son frère aîné, professeur d'anglais, est aussi guide de montagne. La famille connaît des difficultés financières. Ne pouvant s'adapter au milieu des autres élèves, il est envoyé par sa mère en 1961 dans un lycée français en Angleterre. Son inscription n'étant pas valide, il reste néanmoins sur place et y vit de petits boulots pendant dix-huit mois. C'est notamment en travaillant dans un pub qu'il développe son goût pour la chanson. Surnommé le Frenchman, certaines de ses rencontres lui donnent l'occasion de faire découvrir la chanson française (Georges Brassens, Guy Béart...) et lui permettent d'écouter du répertoire anglo-saxon. Il évoque ce passage de sa vie dans Londres sur Tamise sur l'album J'ai dix ans et dans la chanson Jamais content. Il rate son baccalauréat par correspondance trois fois.

    Rentré en France, il vit encore de petits boulots et tente sa chance dans la chanson en se produisant dans des salles parisiennes. En 1971, il se marie à Françoise, qu'il surnomme Belote (prononcé « Bélote », dérivé de belle). En 1972, il a un fils, Pierre Souchon, qui formera plus tard le groupe Les Cherche Midi avec Julien Voulzy, fils de Laurent Voulzy. La même année, trois 45 tours sont publiés chez Pathé Marconi, mais sont des échecs.

     

    Alain Souchon

    Le début du succès

    En 1973, Bob Socquet, directeur artistique de RCA Records, entraîne Alain à présenter sa chanson L'amour 1830 au concours de la Rose d'or d'Antibes, où il emporte le prix spécial de la critique et le prix de la presse.

    Il rencontre Laurent Voulzy en 1974. Bob Socquet sent que la collaboration entre les deux hommes peut être fructueuse, les musiques étant le point faible des chansons de Souchon. Souchon et Voulzy seront liés depuis ce jour par leur amitié et leur complémentarité artistique. Laurent Voulzy réalise les arrangements du premier album d'Alain Souchon Petite annonce, rebaptisé quelques années plus tard J'ai dix ans, puis les musiques de Bidon sorti en 1976.

    Cette collaboration va engendrer le succès naissant de ses disques avec des titres comme J'ai dix ans, S'asseoir par terre et Bidon. Alain Souchon (avec notamment aussi Michel Jonasz, Jacques Higelin et Yves Simon) est alors la figure de proue de ce que la presse et les spécialistes appellent la nouvelle chanson française, qu'il évoque ironiquement dans la chanson Nouveau sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur.... L'intéressé lui-même admet qu'il y avait alors une réelle volonté d'écrire différemment, et qu'en cela l'écriture musicale de Laurent Voulzy très pop et rythmiquement exigeante l'a obligé à inventer son propre style, très saccadé, quasiment télégraphique.

     

    Ref : Wikipédia

     

    Alain Souchon

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    Alain Souchon, casino de Paris 2002

     

     

     

    ALAIN SOUCHON - Live 2002

    Casino de Paris

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 7 Septembre 2015 à 18:13

    J'adore ce chanteur. Ainsi que son ami Voulzy.

    Un bel article bien détaillé!

    Passe une bonne soirée.

    Michel

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