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    Rhapsody in Blue est une œuvre pour piano et orchestre ou harmonie composée par George Gershwin en 1923, qui combine des éléments de musique classique et de jazz. L'œuvre a été orchestrée par Ferde Grofé à trois reprises, en 1924, 1926 et finalement en 1942. La première eut lieu lors d'un concert intitulé An Experiment in Modern Music le 12 février 1924 à l'Aeolian Hall de New York, interprétée par l'orchestre de Paul Whiteman, commanditaire de l'œuvre, avec George Gershwin au piano. Le Cambridge Music Handbook estime que « Rhapsody in Blue a établi la réputation de Gershwin comme compositeur de renom et est depuis devenue une des plus populaires oeuvres orchestrales américaines ». Elle a également donné son nom à une rose.

     

     

    George Gershwin, Rhapsody in Blue

     

     

    Histoire

    Commande

    Après le succès d'un concert expérimental jazz-classique de la chanteuse canadienne Eva Gauthier au Aeolian Hall de New-York le premier novembre 1923, le chef d'orchestre Paul Whiteman décida de se risquer dans un projet plus ambitieux. Il commanda alors à Gershwin un concerto pour présenter lors d'un concert jazz au Aeolian Hall en février 1924. Whiteman avait commencé à s'intéresser à une composition de ce genre par Gershwin après avoir été impressionné par l'originalité de l'opéra en un acte Blue Monday, qui avait été un échec. Gershwin n'était pas trop enthousiaste à l'idée de cette nouvelle pièce car sa nouvelle comédie, Sweet Little Devil, devait faire ses débuts à New York le 21 janvier. Il devrait encore probablement réviser la partition jusqu'à cette date et il ne pensait pas avoir le temps pour composer le concerto.

    Le 4 janvier, le frère de George Gershwin, Ira Gershwin lut dans le New York Tribune un article intitulé « Qu'est-ce que la musique américaine ? » à propos du concert de Whiteman. Le dernier paragraphe annonçait que « George Gershwin travaillait à un concerto jazz ». Mis au courant, Gershwin décida finalement de composer la pièce.

     

     

    George Gershwin, Rhapsody in Blue

     

    Composition

    Comme il ne restait plus que cinq semaines avant le concert, Gershwin se mit rapidement au travail. C'est dans un train de Boston que les idées pour Rhapsody in Blue lui sont venues.

    Il se mit au travail le 7 janvier, comme indiqué sur le manuscrit pour deux pianos. La composition fut achevée en quelques semaines et Gershwin demanda à Ferde Grofé de faire les arrangements pour orchestre. Les orchestrations furent finies le 4 février, seulement huit jours avant la première.

     

    Première

    Rhapsody in Blue fut créé durant l'après-midi du 12 février 1924 sous le titre An Experiment in Modern Music. Le concert eut lieu au Aeolian Hall à New York.

    L'orchestre de Whiteman était augmenté d'une section de cordes, avec George Gershwin au piano. Gershwin improvisa les solos de piano. Comme il n'écrivit la partition de piano qu'après le concert, nous ne savons pas à quoi ressemblait la Rhapsody originale.

     

    Réception 

    Le concerto suscita des critiques variées. Quelques uns le qualifièrent de « musique de nègre », d'autres de musique sans forme. D'autres encore clamèrent le génie du compositeur.

      

    George Gershwin, Rhapsody in Blue

     

     

    Orchestration

    Gershwin a affirmé que Ferde Grofé était l'élément clé du succès de la pièce, et les critiques applaudirent les orchestrations. Grofé confirma en 1938 que Gershwin n'avait pas assez de connaissances en orchestration en 1924. Après la première, Grofé fit de nouvelles orchestrations en 1926 et en 1942, chaque fois pour un orchestre plus large. La version la plus récente est la plus souvent entendue.

    L'orchestration de 1924 pour l'orchestre de 23 musiciens de Whiteman est pour une flûte, un hautbois, des clarinettes (en mi bémol, en si bémol, alto et basse), un basson, des saxophones, 2 cors, 2 trompettes, 2 bugles, un euphonium, 2 trombones, un trombone basse, un tuba, 2 pianos, un celesta, un banjo, des tambours, des timbales, une batterie, des violons, des contrebasses et un accordéon. Plusieurs musiciens jouaient de deux instruments.

    L'orchestration de 1942 est pour piano solo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en si bémol (les deux doublant la clarinette en la), une clarinette basse en si bémol, 2 bassons, 3 cors en fa, 3 trompettes en si bémol, 3 trombones, un tuba, des timbales, des percussions (crash, caisse claire, grosse caisse, gong, triangle, cloches et cymbales), piano, 2 saxophones alto en mi bémol, un saxophone ténor en si bémol, un banjo, et des instruments à cordes (violons, altos, violoncelles et contrebasses).

     

     

    George Gershwin, Rhapsody in Blue

     

      

    Enregistrements

    Il existe deux enregistrements de Gershwin au piano avec l'orchestre de Whiteman : un de juin 1924, et d'avril 1927, conduit par Nathaniel Shilkret. Il existe aussi un enregistrement de Gerhswin jouant la version pour deux pianos. L'orchestre de Whiteman enregistra la pièce pour le film de 1930 The King of Jazz (Le roi du jazz) avec Roy Bargy au piano.

    Depuis le milieu du xxe siècle, la version de 1942 a été la plus jouée par les orchestres. C'est devenu un classique du répertoire. Un des facteurs de succès de la pièce est son caractère populaire associé à une construction classique.

    Durant les années 1970, un intérêt pour l'arrangement original est apparu. Des enregistrements ont été faits par Michael Tilson Thomas et le Los Angeles Philharmonic en 1975 mettant en vedette Gershwin grâce à l'enregistrement de la version pour deux pianos, et par Maurice Peress avec Ivan Davis au piano dans une reproduction du concert de février 1924. 

     

     pianiste 09          pianiste 08

     

     

     

    La version que je vous propose aujourd'hui

    " Le Columbia Symphony Orchestra "

    Au piano : Léonard Bernstein

     

     

    George Gershwin, Rhapsody in Blue

     

      

     

     

     

     

    Ref : Wikipédia

     

     

      

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    George Gershwin est un compositeur américain, né Jacob Gershowitz le 26 septembre 1898 à Brooklyn (New York) et mort le 11 juillet 1937 à Hollywood (Californie).

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

     

    Né dans une famille juive prolétarienne originaire de Saint-Pétersbourg, totalement autodidacte, George Gershwin fait ses débuts comme pianiste d'orchestre à Broadway. Son frère, Israël dit « Ira », lyriciste, écrit la plupart des textes de ses chansons que s'arrachent bientôt Al Jolson, Fred Astaire, Ginger Rogers ou le producteur Ziegfeld. Créateur du jazz symphonique, il fait triompher ses comédies musicales. À Paris, il rencontre Maurice Ravel. À Vienne, il se lie d'amitié avec Alban Berg. Véritable star, grand amateur de jolies femmes (Paulette Goddard, Simone Simon…), ami d'Arnold Schönberg (avec qui il joue au tennis, mais dont il ne comprend pas la musique), il s'installe à Hollywood pour composer des partitions cinématographiques ou des chansons populaires. Bien d'autres de ses œuvres sont devenues de grands standards de jazz grâce entre autres à Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Herbie Hancock et de nombreux autres chanteurs ou acteurs. Il meurt des suites d'une désastreuse intervention chirurgicale au cerveau.

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     Carrière

    Dès que son nom se fit connaître à New York, les demandes pour ses compositions se multiplièrent. George avait réalisé que c'était dans cette direction que se poursuivrait sa carrière, plutôt que vers celle de pianiste de concert. Il jouait cependant avec grand talent et charisme, car son emploi chez Remick's lui avait appris à improviser et à transposer instantanément. Après le décès de Hambitzer en 1918, il prit quelques leçons avec Rubin Goldmark, tout en poursuivant ses cours de théorie avec Kilenyi. Dans les soirées il s'asseyait inévitablement au piano, entouré de plusieurs jolies femmes. Aussi, son frère Ira se révéla particulièrement doué pour trouver des paroles s'alliant aux chansons de son frère ; ainsi débuta une solide collaboration entre les deux hommes qui dura jusqu'à la mort de George.

    Entre-temps, la musique de Gershwin se répandait au-delà des frontières. En 1923, il fut invité à Londres pour y composer et présenter une revue, appelée The Rainbow. Lui ainsi que sa musique y furent accueillis chaleureusement, et, après une première visite de la ville de Paris, il retourna à New York. Là, il fut engagé par la mezzo-soprano canadienne Eva Gauthier pour l'accompagner dans la deuxième moitié de son concert au prestigieux Aeolian Hall, dans un répertoire de chansons populaires américaines, en automne 1923. Le programme, quoique très inhabituel, fut fort apprécié par la foule, qui le reçut avec tant d'enthousiasme que le concert fut réitéré l'année suivante. Enfin, Gershwin goûtait les joies d'un public connaisseur auquel il pouvait faire entendre sa musique.

    George Gershwin, Porgy and BessLe tournant suivant de sa carrière arriva peu de temps après, en janvier 1924. Paul Whiteman, un directeur musical que George avait rencontré à l'occasion de la revue George White's Scandals 1922, annonça dans le journal un concert intitulé What is American Music?, ainsi que la mise au point d'un concerto jazz par George pour l'occasion. Lui qui n'avait suggéré cette idée que brièvement à Whiteman, deux ans auparavant, se trouva fort dépourvu : il n'avait pas encore entrepris la composition de cette œuvre, alors que le concert avait lieu cinq semaines plus tard. Après s'être excusé, Whiteman réussit à convaincre George qu'il pouvait la réaliser. C'est donc le 12 février 1924 que fut présenté sa Rhapsody in Blue, sur la scène du Aeolian Hall, avec George interprétant les solos du piano. L'œuvre connut un succès monstre, ébahissant le public, et recevant les louanges presque unanimes des critiques qui y assistèrent. Par la suite, Whiteman mena une tournée de ce concert à travers les États-Unis, mais George dut esquiver celle-ci après la prestation à St. Louis. Il devait reprendre ses nombreux autres engagements, notamment la composition des chansons pour la revue anglaise Primrose. Le 8 juillet de la même année, il prenait le bateau pour Londres afin de préparer la première de cette revue pour le 11 septembre. Le réalisateur de Primrose, Alex Aarons, put en même temps accomplir son second objectif : convaincre Fred et Adele Astaire (eux aussi à Londres) de participer à la prochaine production de Gershwin. Celle-ci, intitulée Lady, Be Good !, fut présentée à New York le 1er décembre de la même année ; elle incluait la chanson classique Fascinating Rhythm, entre autres, et fut une réussite phénoménale, rendant célèbres à la fois les Astaire et les Gershwin.

    George Gershwin, Porgy and Bess

     1925-1936

    Avec l'année 1925 arrivèrent plusieurs nouvelles œuvres mémorables : le musical Tell Me More se joua à Broadway et à Londres.George Gershwin présenta son Concerto en fa sur la scène de Carnegie Hall. Sa première opérette intitulée Song of the Flame, quoique, éloignée de son style musical habituel, réussit tout de même assez bien. Un autre évènement vint couronner son succès : au mois de juillet, son portrait apparut sur la page couverture du Time Magazine ; c'était le premier compositeur américain à recevoir cet honneur.

    Avec l'argent qu'il avait pu économiser, il avait pu acheter l'année précédente une maison de cinq étages sur la 110e rue, où il demeurait avec sa famille. Les soirées y étaient fréquentes, et un grand nombre de ceux qui s'y rencontraient leur étaient étrangers ; afin de retrouver un peu de tranquillité, il n'était pas inhabituel pour George de louer une chambre à l'hôtel. Il appréciait aussi la solitude que lui apportait la peinture à l'aquarelle, passe-temps pour lequel il avait un certain talent : il réalisa plusieurs portraits et autoportraits au cours des années, et amassa lui-même une collection de tableaux assez importante.

    George Gershwin, Porgy and BessL'an 1928 apporta plusieurs expériences musicales très enrichissantes à la vie de Gershwin : il eut premièrement la chance de rencontrer Maurice Ravel au mois de mars, compositeur qu'il admirait ; lorsque George lui demanda s'il pourrait lui enseigner la composition, Ravel lui répondit : « Pourquoi seriez-vous un Ravel de seconde classe alors que vous pouvez devenir un Gershwin de première classe ? ». Trois jours plus tard, Gershwin partait pour l'Europe avec sa sœur, Frankie, ainsi qu'Ira et sa femme. Il y fit la connaissance de Sergueï Prokofiev, Kurt Weill, Franz Lehár et Alban Berg, parmi d'autres ; c'est également à Paris qu'il compléta la composition de An American in Paris, une musique à programme incluant dans la partition quatre klaxons de taxis français. La première de cette œuvre eut lieu au Carnegie Hall à New York, le 13 décembre de la même année.

    Puis, Gershwin se lança dans la production de plusieurs comédies musicales, ayant tous des succès de niveaux différents ; les plus mémorables furent Strike up the Band et Girl Crazy en 1930, avec respectivement 191 et 272 représentations. Puis, le 5 novembre, George partit tenter sa chance à Hollywood, emmenant avec lui son frère Ira et sa femme. Là, il eut la chance d'écrire la musique d'un des premiers films musicaux, Delicious, sorti en 1931 (à la fin de sa vie, il collaborera à deux autres films musicaux, sortis en 1937 et 1938). Son manque de succès fut compensé par celui de sa comédie musicale satirique Of Thee I Sing, qui avait débuté quatre jours plus tôt : celle-ci eut 441 représentations et fut largement acclamée, recevant l'année suivante le prix Pulitzer.

    George Gershwin, Porgy and Bess

    En janvier 1934, il lança une tournée nationale célébrant le 10e anniversaire de la Rhapsody in Blue, qui incluait la présentation de sa nouvelle œuvre, les Variations sur « I Got Rhythm ». Le mois d'après, il était l'hôte de sa propre émission de radio, « Music by Gershwin », présentée deux fois par semaine jusqu'au mois de décembre. Il commença aussi à travailler un opéra folk pour personnages afro-américains ; c'était une idée avec laquelle il jonglait depuis longtemps. L'opéra Porgy and Bess débuta en 1935 à Boston et à New York : quoique très populaire, son authenticité culturelle fut cependant remise en question par des artistes tels que Duke Ellington, qui affirmait qu'« aucun Afro-Américain ne se ferait prendre par Porgy and Bess ».

    George passa les deux dernières années de sa vie à se présenter en concert et écrivit encore deux musiques de film, avant de mourir subitement d'une tumeur cérébrale le 11 juillet 1937 à Hollywood. Il est inhumé au cimetière de Westchester Hills, à Hastings-on-Hudson, dans l'État de New-York.

      

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

     

    L'Œuvre

    Style et influences

    En grandissant dans les quartiers de New York, Gershwin fut exposé à d'innombrables genres de musique. À travers sa famille et son emploi d'été dans les montagnes Catskill, il était familier avec le style klezmer des Juifs américains ; cette influence est apparente dans les mélodies de ’S Wonderful et Funny Face, où la tierce mineure joue un rôle significatifS . Il connaissait également bien la musique afro-américaine ; en particulier, le jazz. Ce style était considéré à l'époque comme étant exclusif aux « musiciens de race », et la nature de la musique de Gershwin fut longtemps étiquetée comme étant une simple imitation du genre. Il est cependant incontestable que plusieurs de ses œuvres (telles que Rhapsody in Blue et son rag, Rialto Ripples) emploient la tonalité « blues » et les rythmes syncopés du jazz. Enfin, Gershwin était un grand enthousiaste de la musique moderne française, ainsi que les œuvres de compositeurs tels que l'américain Jerome Kern, Claude Debussy, Berg, Dmitri Chostakovitch, Igor Stravinski, Darius Milhaud et Arnold Schönberg, dont Gershwin a peint le portrait en 1934 (il était aussi son partenaire de tennis). Sur le plan modal, il aimait particulièrement la sonorité de la gamme pentatonique, qui inspira la mélodie de I Got Rythm.

    Gershwin se spécialisait dans la composition de chansons du style de Tin Pan Alley et de Broadway, mais il composa également quelques œuvres de plus grande envergure. Celles-ci ont été accusées par des musiciens, tels que Leonard Bernstein, d'être simplement des amalgamations de courtes mélodies. Il est vrai que le Rhapsody in Blue contient cinq thèmes pouvant être interchangés et même omis entièrement, mais la structure présente tout de même une complexité supérieure à sa norme habituelle. De même, le motif d'ouverture pour An American in Paris, avec ses changements de registre et larges intervalles, a clairement été écrit à l'intention d'un instrument autre que la voix. En somme, la musique de Gershwin contient à la fois des éléments du modernisme classique (sa Rhapsody empruntait également des éléments de Reflets dans l'eau et Pour le piano de Debussy) et de la musique populaire américaine.

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

    Gershwin au piano

    George Gershwin ne se considérait pas comme un pianiste classique ; certes, il avait suivi des leçons de piano pendant quelques années, mais celles-ci devinrent sporadiques après le décès de Hambitzer. Ce sont plutôt ses années qu'il passa à vendre les chansons de Remick's et à couper des rouleaux pour pianos mécaniques qui influencèrent davantage sa technique personnelle. En vendant les chansons, il devait fréquemment les transposer à tout bout de champ pour ses clients au registre vocal limité, ainsi qu'improviser des ornementations pour les rendre plus attrayantes. Les pianos mécaniques de l'époque étaient conçus pour suivre à la lettre le rythme d'un métronome : la vitesse du rouleau pouvait être modifiée pour obtenir un tempo d'écoute ou de danse. De plus, une technique appelée « quantisation » servait à égaliser la distance entre chaque temps sur le rouleau. C'est ainsi que George apprit à jouer d'un toucher très précis et staccato, et s'amusait parfois à jouer ses chansons à une vitesse entièrement différente. Mais c'étaient ses talents personnels qui caractérisaient le mieux son style pianistique : il jouait avec la plus grande aisance, débordant d'énergie et d'enthousiasme, en innovant toujours des nouveaux rythmes et mélodies. C'est ce qui lui donnait le plus grand plaisir : il ne s'amusait pas à une fête s'il n'avait pas la chance de s'asseoir au piano.

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

    Œuvres classiques

    Parmi les œuvres les plus connues de Gershwin dans le domaine du classique, on trouve :

    Rhapsody in Blue, (1924), rhapsodie de concert pour orchestre jazz, piano et orchestre
    Concerto pour piano et orchestre en fa majeur, (1925)
    Trois préludes pour piano (1926)
    Un Américain à Paris (1928), un poème tonique avec des effets sonores réalistes
    Second Rhapsody, (1931), pour piano et orchestre
    Ouverture cubaine, (1932), pour orchestre
    Variations sur « I Got Rhythm », (1934), pour piano et orchestre
    Porgy and Bess, opéra folk (1935) (inspiré du livre de DuBose Heyward) sur la vie des Afro-américains
    Contient la fameuse aria « Summertime ». Deux suites orchestrales ont été tirées de l’œuvre, la première (Catfish Row) par Gershwin et la seconde (Porgy and Bess : A Symphonic Picture) par Robert Russell Bennett.

     

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    George Gershwin, Porgy and Bess

     

     Porgy and Bess est un opéra composé par George Gershwin sur un livret de Ira Gershwin et de Edwin DuBose Heyward, basé sur le roman Porgy (1925), écrit par DuBose Heyward. De ce roman, Heyward et sa femme Dorothy ont tiré en 1927 une pièce de théâtre homonyme. Ces trois œuvres traitent de la vie des Afro-Américains dans le quartier fictif de Catfish Row à Charleston, en Caroline du Sud, au début des années 1930.

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     La première représentation de Porgy and Bess a été donnée au Colonial Theatre de Boston le 30 septembre 1935. Mais il a fallu attendre les années 1980 pour qu'il soit reconnu aux États-Unis comme un véritable opéra[réf. au xxie siècle, c'est un classique du répertoire lyrique américain.

    Summertime est la chanson la plus connue de cet opéra : elle a été reprise par de nombreux artistes, principalement en jazz vocal et instrumental.

    Musicalement, Porgy and Bess réussit une synthèse innovante entre les techniques orchestrales européennes, le jazz américain et la musique populaire.

    L'opéra dure un peu plus de trois heures et quart.

      

    Argument

    Porgy and Bess raconte l'histoire de Porgy, un noir estropié vivant dans les taudis de Charleston, en Caroline du Sud, qui tente de sauver Bess des griffes de Crown, son mari, et de Sportin’Life, un dealer.

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

    Controverses

    Salué en son temps pour la modernité de son approche de la culture afro-américaine, Porgy and Bess est au début du xxie siècle souvent pointé du doigt comme vecteur de stéréotypes peu flatteurs. Dans les années 1950, déjà, Dorothy Dandridge et Sidney Poitier — les deux acteurs noirs les plus célèbres de cette décennie — n'avaient accepté de participer à l'adaptation de Porgy and Bess au cinéma qu'à contre-cœur, victimes d'un chantage de Samuel Goldwyn[réf. nécessaire]. Avec les revendications raciales des années 1960, Porgy and Bess a été de plus en plus considéré comme un point de vue blanc, voire raciste, sur la condition des Noirs américains. Au début du xxie siècle, les passions se sont calmées et l'opéra est avant tout considéré comme un classique de la culture américaine. Selon le vœu des frères Gershwin et de leurs ayants droit, Porgy and Bess ne peut être interprété que par une distribution exclusivement noire, ce qui a permis de lancer la carrière lyrique de nombreux chanteurs afro-américains.

     

      

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

     

    Au cinéma

    Porgy and Bess, réalisé en 1959 par Otto Preminger, est le dernier film produit par Samuel Goldwyn. Sidney Poitier (Porgy) et Dorothy Dandridge (Bess) sont doublés par des chanteurs d'opéra. Sammy Davis Jr. joue le rôle de Sportin’Life.

    Depuis 1974, on ne peut plus voir ce film : cette année-là, les ayants droit de George Gershwin ont fait interdire sa diffusion, considérant qu'il trahissait l'œuvre d'origine en en faisant une comédie musicale plus qu'un opéra mais il a été édité en DVD.

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

    Adaptations, arrangements, et autres

    L'œuvre de Gershwin a inspiré de nombreux jazzmen. Miles Davis, sous la direction de Gil Evans, publie sa version de Porgy & Bess en juillet 1958. La même année, Louis Armstrong et Ella Fitzgerald enregistrent pour Verve ce même opéra. D'autres artistes tels qu'Oscar Peterson et Joe Pass, Chet Baker, Keith Jarrett, Herbie Hancock, Joe Henderson, Eddy Louiss, et plus récemment Paolo Fresu ou Médéric Collignon donneront leur version de l'opéra.

    Dans The Age of Consent, le premier album (1984) du groupe pop anglais Bronski Beat, il y a une adaptation du thème It Ain't Necessarily So.

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

    George Gershwin, Porgy and Bess          George Gershwin, Porgy and Bess

     

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess      George Gershwin, Porgy and Bess      George Gershwin, Porgy and Bess      George Gershwin, Porgy and BessGeorge Gershwin, Porgy and Bess      George Gershwin, Porgy and BessGeorge Gershwin, Porgy and BessGeorge Gershwin, Porgy and Bess      George Gershwin, Porgy and Bess

     

     

    Pour vous cette fabuleuse version

    Ella and Louis

     

     

    George Gershwin, Porgy and Bess

     

    Ouverture

     

    Summertime

     

    I got plenty of muttin

     

    It ain necessarity so

     

    Oh lawd im on my way

     

     

     

    Ref : Wikipédia

     

     

     

     

     

     

     

     

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