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Par geoss le 20 Septembre 2015 à 11:30Guy Béart, de son vrai nom Guy Béhart-Hasson (orthographié à l'origine Béhar-Hassan), né le 16 juillet 1930 au Caire et mort le 16 septembre 2015 à Garches, est un auteur-compositeur-interprète français.
Biographie
Enfance et formation
Guy Béart grandit dans différentes villes d'Europe et du Mexique — le travail de son père, comptable participant à la création d'entreprises nécessitant des déplacements fréquents — avant de se fixer au Liban, où il suit la majorité de ses études, entre dix et dix-sept ans, âge auquel il part pour Paris.
Inscrit à l'École nationale de musique de Paris, il y joue de nombreux instruments (comme le violon ou la mandoline). Il suit parallèlement les cours du lycée Henri-IV en classes préparatoires, maths sup et maths spé. Il est ensuite reçu à l'École nationale des ponts et chaussées, d'où il sort avec un diplôme d'ingénieur et débute au bureau d'études de l'entreprise Sainrapt et Brice, et dirige notamment la construction d'un pont à Maxéville (près de Nancy) pour l'accès aux carrières Solvay.
Carrière artistique
Guy Béart se lance dans la chanson à partir de 1954, dans les cabarets parisiens de la Rive gauche, notamment La Colombe de Michel Valette ou Les Trois Baudets de Jacques Canetti, qui le fait signer sur son label de musique Philips en 1957. Il y chante le Bal chez Temporel, dont les paroles adaptent le poème Le Tremblay d'André Hardellet.
Ce premier succès qui lui apporte, dès 1958, le Grand Prix du disque de l'Académie Charles-Cros, sera suivi de nombreux autres, comme L'Eau vive et Qu'on est bien (1958), Les Grands Principes (1965), Le Grand Chambardement (1967), La Vérité (1968), devenus des classiques. Il enregistre ensuite deux albums de chansons françaises traditionnelles, dont Vive la rose. Il écrit pour de nombreux artistes (Patachou, Zizi Jeanmaire, Juliette Gréco, qui chante Chandernagor et Il n'y a plus d'après).
Devenu producteur et animateur sur la première chaîne de l'ORTF, dans son émission de talk show Bienvenue chez Guy Béart, il reçoit à partir de 1966 nombre d'artistes et de personnalités de l'époque, dont Duke Ellington ou Simon et Garfunkel.
Un cancer l'éloigne de la scène pendant plusieurs années, mais il revient en 1986, avec un titre plein d’espoir, Demain je recommence. La même année, il participe à l'émission Apostrophes où il s'accroche avec Serge Gainsbourg sur la question de la chanson comme art majeur ou art mineur dans une altercation célèbre.
L'année suivante, il publie chez Robert Laffont L'Espérance folle où il évoque sa maladie. Il reçoit le prix Balzac.
En pleine guerre du Liban, en juin 1989, il retourne à Beyrouth sur les lieux de son enfance où il découvre, très affecté, un champ de ruines. Il y chante la chanson Liban libre qu'il a écrite et composée spécialement, et participe à une manifestation organisée en France en faveur de la paix1.
En 1994, il est distingué par l'Académie française, qui lui décerne la grande médaille de la chanson française (médaille de vermeil) pour l'ensemble de ses chansons.
En août 1998, il est membre du comité d'honneur du Congrès mondial d'espéranto de Montpellier, Guy Béart étant sympathisant de l'espéranto.
Jusqu'en 1999, date à laquelle il revient sur la scène de Bobino, il donne des concerts édités dans un album live, En public.
En 2010, après quinze années loin des studios, il enregistre Le Meilleur des choses, faisant référence à ses dernières « années de vache maigre » pendant lesquelles il a dû vendre un appartement et de nombreux meubles. Appuyé par une importante promotion qui le voit notamment passer dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier ou au journal de 13 heures de France 2, l'album se classe, à son meilleur, à la 60e place du Top Albums et y reste dix semaines, de fin septembre à fin décembre 2010. Sa maison de disques en profite également pour sortir, au même moment, une anthologie comprenant ses meilleurs titres en trois CD.
Le 17 janvier 2015, Guy Béart donne le dernier concert de sa carrière à l'Olympia, avec seulement trois musiciens à ses côtés dont Roland Romanelli. Le spectacle dure quatre heures, ponctué d'anecdotes entre deux chansons. Plusieurs invités montent sur scène, dont Julien Clerc, qui interprète la chanson Vous, et la fille de Guy, Emmanuelle Béart.
Ref : Wikipédia
Format : 45 tours / 17cm / EP
Sortie : 1958 chez Philips (432.295 BE)
Pochette : Walta
Voir : Guy BÉART
Et aussi : Freddy BALTA
Face A1 : Sérénade à madame (Guy Béart)
Face A2 : Qu’on est bien (Guy Béart)
Face B1 : L’eau vive (Guy Béart)
Face B2 : Vous (Guy Béart)
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Avec Freddy Balta et son ensembleSérénade à madame
Vous
Format : 45 tours / 17cm / EP
Pays : France
Sortie : 1961 chez Philips (432.536 BE)
Pochette : Aubert
Voir : Guy BÉART
Et aussi : Jacques AUBERT (Photographe)
Face A1 : Sac à malices (Guy Béart)
Face A2 : Les pas réunis (Guy Béart)
Face B1 : Les enfants sages (Guy Béart)
Face B2 : Il n’y a plus d’après (Guy Béart)Sac à malices
Il n’y a plus d’après
Format : 45 tours / 17cm / EP
Pays : France
Sortie : 1965 chez Pergola / Philips (450 089 PAE)
Pochette : Stan Wiezniak
Voir : Guy BÉART
Et aussi : Stan WIEZNIAK (Photographe) - Freddy BALTA
Face A1 : Le quidam (Guy Béart)
Face A2 : L’Obélisque (Guy Béart)
Face B1 : L’oxygène (Guy Béart)
Face B2 : Les éléphants (Guy Béart)
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Orchestre: Freddy BaltaLe quidam
L’Obélisque
Format : 45 tours / 17cm / EP
Pays : France
Sortie : 1967 chez Disques Temporel / CBS (GB 60006 M)
Pochette : Temporel
Voir : Guy BÉART
Face A1 : Le pont de Nantes (Adaptation: Guy Béart)
Face A2 : Le conscrit du Languedoc (Adaptation: Guy Béart)
Face B1 : La chaloupe à l’eau (Adaptation: Guy Béart)
Face B2 : Les tristes noces (Adaptation: Guy Béart)Le pont de Nantes
Format : 45 tours / 17cm / SP
Pays : France
Sortie : 1972 chez Disques Temporel / CBS / Série Gémini (TEM 72 012)
Voir : Guy BÉART
Face A : Vive la rose (Guy Béart)
Face B : Aux marches du palais (Guy Béart)Vive la rose
Format : 45 tours / 17cm / SP
Pays : France
Sortie : 1973 chez Disques Temporel / Sonopresse (GB 73001)
Pochette : Alain Sadoc
Voir : Guy BÉART
Et aussi : Alain SADOC (Photographe)
Face A : Les couleurs du temps (La chanson de Maud) (Guy Béart)
Face B : Lo Papel (Technocrasse et bureaucrouille) (Guy Béart)
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De la pièce HAROLD et MAUDE de COLIN HIGGINS , adaptation JEAN CLAUDE CARRIERE avec MADELEINE RENAUD et DANIEL RIVIERE , mise en scène JEAN LOUIS BARRAULTLes couleurs du temps
Retour en 1958 avec le succès de cette année là
L'eau vive
Retrouver Guy Béart dans une page spécial publiée en avril 2014 >>> ICI
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