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    Anton Dvorak

     

     

    La Suite américaine en la majeur (opus 98b, 1895) est une suite orchestrale du compositeur tchèque Antonín Dvořá

    Elle fut d’abord écrite pour le piano. Composée à New York en 1894 en moins d’une semaine, elle fut ensuite orchestrée en deux temps, juste avant le départ de Dvořák pour l’Europe et plus d’un an après son retour. Mais si la version pianistique fut aussitôt publiée, la partition d’orchestre dut attendre plusieurs années : la Suite américaine ne serait jouée en concert qu’en 1910 et éditée en 1911, sept ans après la mort du compositeur.

    Elle se compose de cinq mouvements, tous fortement marqués par la danse :

    Andante con moto

    Allegro

    Moderato (alla pollacca)

    Andante

    Allegro

    Comme souvent chez Dvořák, l’orchestre donne à la partition une ampleur nouvelle. L’aspect cyclique cher au compositeur s’affirme avec la reprise du thème principal du premier mouvement à la conclusion de l’œuvre. Ce thème d’ouverture est marqué par le style américain de Dvořák dont il est difficile de déterminer s’il provient d’un folklore typique du Nouveau Monde ou tout simplement de la musique des émigrants tchèques, que le Directeur du conservatoire de New York aimait écouter pendant son séjour aux États-Unis.

    Cette influence américaine mâtinée de tradition slave est également perceptible dans le moderato central au rythme de polonaise, et dans le thème extrême-oriental du dernier mouvement, où l’orchestre passe avec souplesse du mineur au majeur, flûte et hautbois à l’unisson.

    Loin de tout exotisme, l’art de Dvořák orchestrateur se joue dans le domaine de la musique pure, et c’est sans doute pour cette raison que Brahms l’appréciait. Même à New York, lorsqu’il encourageait ses élèves à travailler sur leurs propres mélodies folkloriques, c’est à une véritable recréation des musiques populaires qu’en appelait le compositeur.

     

     

    Suite Américaine FA majeur

     

     

    Royal Liverpool Phillarmonic orchestra

    Suite Américaine (intégrale) FA majeur

     

    Autre composition d'Anton Dvorak

    La symphony du nouveau monde >>>>> ICI

     

     

     

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    Antonín Leopold Dvorák est un compositeur tchèque, né le 8 septembre 1841 à Nelahozeves à 40 kilomètres au nord de Prague en Bohême, et mort à Prague le 1er mai 1904. Son prénom est parfois orthographié « Anton » dans une forme germanisée. Il est l'auteur de la Symphonie du Nouveau Monde.

     

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau monde

     

     

     

     

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau monde

    Biographie

    Antonín Dvorák quitte l'école à 11 ans pour apprendre le métier de son père, boucher du village, et celui d'aubergiste. Son père se rend compte assez tôt des capacités musicales de son fils et l’envoie en 1853 chez un oncle de Zlonice, où il apprend l’allemand, la langue officielle de l’administration impériale autrichienne, et améliore la culture musicale qu’il avait acquise avec l'orchestre du village.
    Il poursuit ses études à Kamenice et il est accepté en 1857 à l’école d’orgue de Prague, où il reste jusqu’en 1859. Diplômé et lauréat d'un Second prix, il rejoint la Prager Kapelle de Karel Komzák, un orchestre de variétés, où il tient la partie d’alto. En 1862, la Prager Kapelle est intégrée au nouvel orchestre du Théâtre provisoire de Prague, ainsi nommé dans l’attente de la fondation d'un véritable opéra — le Théâtre national de Prague verra le jour en 1881, mais il devra être une nouvelle fois inauguré en 1883 à la suite d’un incendie.
    Son expérience de musicien d’orchestre lui permet de découvrir de l'intérieur un vaste répertoire classique et contemporain. Il joue sous la baguette de Bedrich Smetana, Richard Wagner, Mili Balakirev… et trouve le temps de composer des œuvres ambitieuses, dont deux premières symphonies en 1865.
    Dvorák démissionne de l’orchestre en 1871 pour se consacrer à la composition. Il vit des leçons particulières qu'il donne, avant d’obtenir un poste d’organiste à l’église Saint-Adalbert (1874).

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau mondeDvorák tombe amoureux d'une de ses élèves, Josefina Cermáková. Il écrit un cycle de chansons, « Les Cyprès », pour tenter de conquérir son cœur. Cependant elle épouse un autre homme, et en 1873 Dvorák épouse Anna, la sœur de cette Josefina. De cette union naissent neuf enfants.
    Alors qu’il obtient ses premiers succès locaux (cantate Hymnus en 1873 sous la direction de son ami Karel Bendl), un jury viennois reconnaît la qualité de ses compositions et lui octroie une bourse, qui sera renouvelée cinq années consécutives. Cela lui permet d’entrer en contact avec Johannes Brahms, qui deviendra son ami et le présentera à son éditeur Fritz Simrock. D’autres musiciens illustres comme les chefs d’orchestre Hans von Bülow et Hans Richter, les violonistes Joseph Joachim et Joseph Hellmesberger, et plus tard le Quatuor Tchèque, auront fait beaucoup pour la diffusion de sa musique.
    Son Stabat Mater, les Danses slaves et diverses œuvres symphoniques, vocales ou de musique de chambre le rendent célèbre. L’Angleterre le plébiscite. Dvorák s'y rendra à neuf reprises pour diriger ses œuvres, notamment ses cantates et oratorios très appréciés du public britannique. La Russie, à l'initiative de Piotr Ilitch Tchaïkovski, le réclame à son tour. Le compositeur tchèque fera une tournée à Moscou et à Saint-Pétersbourg (mars 1890).

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau monde

    Célèbre dans tout le monde musical, il est nommé de 1892 à 1895 directeur du Conservatoire national de New York. Il y tient une classe de composition. Sa première œuvre composée aux États-Unis, est la 9e symphonie dite « La Symphonie du nouveau Monde ». Son succès est foudroyant et jamais ne se dément depuis la première audition. Une juste reconnaissance qui masque pourtant la beauté et l’originalité des autres symphonies de maturité. Son intérêt pour la musique noire soulève une très vive controverse, dont on perçoit l’écho sur le Vieux Continent. Son séjour en Amérique du Nord voit naître d’autres compositions très populaires, comme le 12e Quatuor (dans lequel il emploie des procédés caractéristiques du blues) et le célèbre Concerto pour violoncelle, qui sera terminé sur le sol européen.
    De retour en Bohême, où il retrouve sa douce vie à la campagne, il compose plusieurs poèmes symphoniques : L’Ondin, La Sorcière de midi, Le Rouet d’or, Le Pigeon des bois, inspirés par les légendes mises en vers par Karel Jaromír Erben. Dvorák renouvelle le genre en inventant un procédé de narration musicale fondé sur la prosodie de la langue parlée. Ce procédé dit des « intonations » sera repris par Leoš Janácek.
    La fin de sa vie est surtout consacrée à la composition d’opéras dont le plus célèbre reste Rusalka, créé en 1901. Pendant cette période, il dirige également le Conservatoire de Prague.
    Antonín Dvorák est enterré au cimetière de Vysehrad, sur une colline dominant la ville de Prague.
    Son œuvre est immense et variée, pour le piano, la voix (lieder), divers effectifs instrumentaux dont l’orchestre symphonique, la musique de chambre, l’opéra, la musique religieuse. Elle est recensée de façon thématique et chronologique dans le catalogue de Jarmil Burghauser.

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau mondeSa musique est colorée et rythmée, inspirée à la fois par l’héritage savant européen et par l'influence du folklore national tchèque mais aussi américain (negro spirituals ou chansons populaires). Dvorák est l'un des rares exemples de compositeur romantique ayant abordé avec succès tous les genres, à la seule exception du ballet. Bien que sa musique ait eu du mal à s'imposer en France, Dvorák était considéré de son vivant comme un personnage de stature internationale. En 1904, quelques semaines avant sa disparition, des émissaires de la mairie de Paris firent un voyage en Bohême pour lui remettre une médaille d'or décernée par le conseil municipal.
    Parmi ses meilleurs interprètes l’on trouve ses compatriotes comme l’Orchestre philharmonique tchèque, les chefs Václav Talich, Rafael Kubelik, Karel Ancerl, le Quatuor de Prague, le Trio Tchèque, le chef Sir Charles Mackerras et son arrière-petit-fils, le violoniste Josef Suk — une liste non exhaustive qui ne saurait faire oublier le caractère universel de cette musique, défendue par les plus grands interprètes.
    Plusieurs thèmes de Dvorák ont été repris dans la musique populaire. La chanson Initials B.B. de Serge Gainsbourg reprend un thème de La symphonie du nouveau Monde (Symphonie n° 9 en mi mineur).

     

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau monde

     

     

    Compositions majeures

    Le catalogue des œuvres de Dvorák par numéro d'opus est passablement confus. Certaines œuvres ont porté deux voire trois numéros différents, l'ordre chronologique n'est pas toujours respecté et des œuvres ne portent pas de numéro. Il est donc préférable d'adopter la nomenclature proposée par Burghauser. Dans cette dernière, la lettre B est utilisée, suivie d'un chiffre correspondant à l'ordre chronologique réel des compositions. Ce système va de B. 1 (une polka pour piano composée vers 1856 et qui est la plus ancienne œuvre conservée) jusqu'à B. 206 pour son opéra Armide, sa dernière œuvre achevée.

     

     

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau monde

    Musique symphonique

    Pendant longtemps, seules cinq symphonies du compositeur étaient connues, numérotées de 1 à 5, dans l'ordre de leur publication (qui ne correspond pas entièrement à l'ordre de leur composition). Ainsi, la Symphonie du Nouveau Monde porte alors le numéro 5, et le dictionnaire Robert des noms propres affirmait encore dans les années 1990 que Dvorák était l'auteur de cinq symphonies. Quelques rares spécialistes connaissaient l'existence du cycle complet, mais il faut attendre les années 1960 pour que paraisse la première édition critique des neuf symphonies dans leur numérotation actuelle. Du jour au lendemain, pas moins de quatre « nouvelles » symphonies de Dvorák étaient offertes au monde musical. Aussitôt, plusieurs chefs en profitèrent et enregistrèrent de véritables intégrales discographiques des neuf symphonies : le Polonais Witold Rowicki (Philips), le Hongrois István Kertész (Decca London) et les Tchèques Rafael Kubelík (DGG) et Václav Neumann (Supraphon). D'autres intégrales s'ajoutèrent au fil des ans : notamment celles d'Otmar Suitner (Edel Classics), de Neeme Järvi (Chandos) et de Stephen Gunzenhauser (Naxos). Neumann refit une intégrale à l'ère numérique (Supraphon).

     

     

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    La Symphonie n° 9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) « Du Nouveau Monde » (Tchèque : Symfonie c. 9 e moll « Z nového sveta ») est composée par Antonín Dvorák en 1893 et exécutée le 15 décembre de la même année au Carnegie Hall par l'Orchestre philharmonique de New York sous la direction d'Anton Seidl. Elle est la plus connue de ses symphonies et l'une des œuvres les plus populaires du répertoire symphonique moderne.

     

    Historique

    Dvorák la compose durant son séjour aux États-Unis (1892-1896) alors qu'il travaille comme directeur du Conservatoire de New York et vit sur la Première Avenue de Manhattan.
    Le deuxième mouvement est le plus reconnu par la nostalgie qui en émane. Dans un article publié le 15 décembre 1893 dans le New York Herald Tribune, Dvorák explique en quoi la musique des Indiens d'Amérique a influencé sa symphonie :
    « Je n'ai utilisé aucune des mélodies indiennes. J'ai simplement écrit des thèmes originaux englobant les particularités de cette musique et, utilisant ces thèmes comme sujets, je les ai développés avec les moyens des rythmes modernes, contrepoints et couleurs orchestrales. »
    Dans le même article, Dvorák indique qu'il considère le deuxième mouvement comme « une étude pour une future œuvre, soit une cantate ou un opéra... qui sera basée sur The Song of Hiawatha de Longfellow » (il n'écrivit jamais cette œuvre). Il précise également que le troisième mouvement scherzo est « inspiré d'une scène de fête dans Hiawatha pendant laquelle les Indiens dansent ».
    Neil Armstrong emporta un enregistrement audio de cette symphonie lors de la mission Apollo 11, la première à déposer un homme sur la Lune, en 1969.

     

    Manuscrit original

    La partition qui a été publiée, présente quelques différences avec le manuscrit de Dvorák. La partition publiée est la version pratiquement toujours jouée aujourd'hui. Cependant la version originale écrite par Dvorák a été défendue par le chef Denis Vaughan, qui l'a interprétée pour la première fois le 17 mai 2005 avec l'Orchestre philharmonique de Londres au Royal Albert Hall à Londres.

     

     

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    Structure

    La symphonie est composée de quatre mouvements :
    Adagio (4/8) - Allegro molto (2/4), en mi mineur 
    Largo, (4/4) en ré? majeur, puis do# mineur
    Scherzo : Molto vivace, (3/4) en mi mineur
    Allegro con fuoco, (4/4) en mi mineur, la coda en mi majeur

     

    Antonin Léopold Dvorak, Symphonie du nouveau monde

     

     

    Symphonie n° 9  dite " du nouveau monde "

    Adagio

     

    Largo

     

     Molto vivace

     

    Allegro con fuoco

     

     

     

     

    Ref : Wikipedia

     

     

     

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