• France Gall

     

     

    France Gall, nom de scène d'Isabelle Gall, née le 9 octobre 1947 dans le 12e arrondissement de Paris et morte le 7 janvier 2018 à Neuilly-sur-Seine, était une chanteuse française.

    Elle connaît de grands succès à partir du début des années 1960, remportant notamment en 1965 le premier prix au Concours Eurovision de la chanson avec le titre Poupée de cire, poupée de son. Sa popularité s'estompe ensuite jusqu'à sa rencontre avec l'auteur-compositeur-interprète Michel Berger, qu'elle épouse en 1976.

    Marquée par la mort de son mari puis de sa fille, ainsi que par des problèmes de santé, elle se fait moins présente sur la scène musicale, qu'elle quitte en 1997.

     

     

     

    France Gall

    Biographie

     

    Son père est Robert Gall (1918-1990), ancien élève du conservatoire, chanteur et auteur, entre autres, de La Mamma pour Charles Aznavour. Sa mère, Cécile Berthier, est la fille de Paul Berthier (1884-1953), cofondateur de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle est la nièce de Jacques Berthier (1923-1994), compositeur et organiste, cousine du guitariste Denys Lable, de Vincent Berthier de Lioncourt (fils de Jacques), fondateur, en 1987, du Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) et de François Brochet, sculpteur. Elle voit défiler chez ses parents de nombreux artistes comme Hugues Aufray, Marie Laforêt ou Claude Nougaro. Enfant, elle accompagne parfois son père dans les coulisses de l'Olympia. Parfois, il lui fait manquer l'école pour l'emmener voir Piaf, Bécaud ou Aznavour en concert à Bruxelles. Elle commence le piano à cinq ans, puis la guitare vers onze ans. À treize-quatorze ans, elle fait de la musique avec ses deux frères, les jumeaux Patrice et Philippe: ils ont fondé un petit orchestre et jouent l'été sur les plages et l'hiver à Paris. La petite Isabelle est surnommée « Babou » par sa famille, surnom qu’elle porte encore aujourd’hui. Son père, devant son caractère affirmé, lui octroie le titre de « petit caporal. » Ses violons d’Ingres sont la peinture et les jeux de société.

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    Ses débuts

    Elle donne son premier concert privé à Auxerre dans l'atelier de Noël Brochet, un cousin éloigné sculpteur. Pendant les vacances de Pâques 1963, son père l'incite à enregistrer quelques chansons et remet les bandes à un éditeur musical, Denis Bourgeois. Le 11 juillet suivant, l'éditeur lui fait passer une audition au théâtre des Champs-Élysées. Du fait que France Gall est alors mineure, son père doit signer le contrat pour elle, chez Philips où Denis Bourgeois est déjà directeur artistique de Serge Gainsbourg. Bourgeois devient donc celui de France Gall et elle enregistre quatre titres avec l'arrangeur Alain Goraguer, jazzman et compositeur qui a notamment travaillé avec Boris Vian. Première contrainte de sa direction artistique: pour ne pas interférer avec Isabelle Aubret, alors grande vedette, elle doit abandonner son prénom d’Isabelle. Elle devient « France » à la scène : « J’ai toujours été contre « France », je trouvais que c’était trop dur. « Isabelle », ça me correspondait, ça me plaisait. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour que je me mette à aimer mon nom. Et maintenant c’est « France Gall ». C’est exactement moi. »

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    Une équipe

    Le jour de ses seize ans, le 9 octobre 1963, ses chansons sont diffusées pour la première fois à la radio. C'est le titre phare, Ne sois pas si bête, qui obtient le succès. France se place à la 44e place du hit-parade de Salut les copains du mois de novembre (derrière Tu n'y crois pas de Michel Berger et devant La Mamma de Charles Aznavour). Denis Bourgeois a alors une idée. La carrière de son poulain Serge Gainsbourg piétine malgré plusieurs albums à son actif, ainsi que des compositions estimées pour des chanteurs rive gauche comme Michèle Arnaud ou Juliette Gréco. Il propose à Gainsbourg d'écrire pour France Gall. Le compositeur signe N'écoute pas les idoles sur le 2e 45 tours de la chanteuse, titre qui se place en tête du hit-parade du mois de mars 1964. À son propos, France Gall dit : « C’est quelqu’un que j’avais du plaisir à voir parce que je l’admirais et j’aimais ce qu’il écrivait. Et j’aimais bien sa timidité, son élégance et son éducation. C’était très agréable comme relation. J’étais très impressionnée que cet homme travaille pour moi et s’intéresse à moi… » Avec le succès, elle quitte le lycée Paul-Valéry où elle redoublait sa troisième. Paris Match du 21 mars 1964 lui consacre un article pour la première fois. Elle fait ses premiers pas sur scène le 14 avril en première partie de Sacha Distel à l'Ancienne Belgique de Bruxelles. Elle hérite de l'impresario de ce dernier, Maurice Tézé, qui est également parolier. Sous la direction de cette équipe composée de vétérans du métier, France Gall a des difficultés à défendre le choix de son répertoire (la seule chanson qu’elle a coécrite, avec son père, est Pense à moi sur une musique jazzy de Jacques Datin, un des quatre titres de son premier 45 tours).

     

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    Néanmoins, cette équipe lui permet de créer un répertoire original, alors que la plupart de ses collègues yéyés recourent systématiquement aux adaptations de succès anglo-saxons. Formée à cette école, elle confie plus tard: « Une interprète, déjà qu'elle n'écrit pas les paroles et la musique, si en plus elle pique les chansons des autres, si elle ne crée pas la chanson, cela n'a pas un grand intérêt. »
    Outre son père et son frère Patrice, elle doit ses succès des années 1960 à la plume de grands auteurs et compositeurs français, dont beaucoup d’œuvres s’inscrivent au patrimoine de la chanson populaire: Gérard Bourgeois, Jean-Pierre Bourtayre, Vline Buggy, Pierre Cour, Joe Dassin, Jacques Datin, Pierre Delanoë, Jean Dréjac, Alain Goraguer, Hubert Giraud, Georges Liferman, Guy Magenta, Eddy Marnay, André Popp, Jean-Michel Rivat, Jean-Max Rivière, Gilles Thibaut, Frank Thomas, Maurice Vidalin et Jean Wiener. S’ils donnent à cette femme-enfant de la chanson francophone des textes souvent stéréotypés d’une adolescente vue par des adultes, c’est Serge Gainsbourg qui apporte la note insolite en la promouvant « Lolita française ». De plus, les orchestrations hautement élaborées du jazzman Alain Goraguer harmonisent et unifient le style de cette chanteuse qui navigue entre jazz, chansons enfantines et équivoques. À la scène, elle est successivement accompagnée par les groupes « Patrick Samson et les Phéniciens » et par « Les Français. »
    Cette période voit sortir Jazz à gogo (paroles de Robert Gall et musique de Goraguer), ainsi que Mes premières vraies vacances, œuvre du tandem Datin-Vidalin. L'association Gainsbourg-Gall se démarque durant l'été 1964 avec le tube Laisse tomber les filles renforcé par Christiansen des duettistes Datin-Vidalin. Entre temps, Gainsbourg a capté son rire pour le coller sur Pauvre Lola, l'une des chansons de son album Gainsbourg Percussions qui paraît la même année. Fin 1964, France se plie aux demandes de ses managers en enregistrant un 45 tours destiné aux enfants. Son père lui écrit, sur une musique du compositeur Georges Liferman, le titre qu'elle enregistre à regret, Sacré Charlemagne : « Sacré Charlemagne, j'en étais malade, je me souviens, je n'aimais pas du tout ça. Je ne l'aimais pas et pourtant je l'ai laissé sortir. C'est vous dire à quel point je ne maîtrisais pas la situation. »

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    1965, l'année de tous les succès

    Sacré Charlemagne se vend à plus de 2 millions d'exemplaires en franchissant les limites de la France pour faire chanter les écoliers du Japon aux États-Unis en passant par l’Afrique. Elle déclare être restée deux ans en tête du Box-office au Japon devant les Beatles. Cette chanson devient même l'hymne du mouvement de la jeunesse algérienne et donnera, à la demande des élèves du Pôle scolaire d'Auvillers-les-Forges (Ardennes), le nom de « Rue du Sacré-Charlemagne» à celle qui passe devant leur école.
    France Gall est ensuite sélectionnée pour représenter le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson. Elle a gain de cause en choisissant Poupée de cire, poupée de son sur les 10 titres qu'on lui propose. Le 20 mars, l'équipe des « 3 G », Gainsbourg-Gall-Goraguer, est à Naples où se tient le Concours de l'Eurovision. La chanson, huée lors des répétitions, est alors défendue par France Gall d'une voix mal assurée devant plus de 150 millions de téléspectateurs.
    La singularité de la chanson étonne et elle est élue Grand Prix. Le succès dépasse les frontières européennes et France Gall l'enregistre en trois langues, dont le japonais. Le public français s'émeut et reproche à Gall et à Gainsbourg d'avoir gagné pour le Luxembourg et non pour leur propre pays. Face à la popularité de cette chanson, une société de gadgets fabrique, à la cadence de 15 000 exemplaires par jour, une poupée de vinyle à son effigie sous la forme d'un porte-clés.
    France part pour une tournée d'été de plusieurs mois avec un chapiteau sur les routes françaises avec le Cirque de France. Son frère Philippe a remplacé le bassiste de l'orchestre. Elle continue d'engranger des succès écrits par Gainsbourg: il y a Attends ou va-t'en puis, à la fin de l'année, Nous ne sommes pas des anges ainsi que L'Amérique du parolier Eddy Marnay et du compositeur Guy Magenta.

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    1966, année pop, lollipops et flop

    L'année 1966 débute avec un nouveau tube de Gainsbourg Baby Pop, un texte que France qualifie de « brutal », mais dont on n'écoute pas la noirceur des paroles chantées par cette adolescente de dix-huit ans.
    En revanche, l'œuvre suivante de Gainsbourg, Les Sucettes, commentée par les propos appuyés de son auteur, déclenche un vent de scandale grandissant au fil des mois. Ce succès s'accorde mal avec les autres chansons naïves du même disque, telles que Je me marie en blanc, Ça me fait rire et Quand on est ensemble. D’autant plus que, parallèlement, dans le spectacle télévisé Viva Morandi, qui s’inscrit dans la mouvance psychanalytique du dernier film de Fellini, Juliette des esprits (1965), France incarne l’une des deux jeunes filles en fleurs, sorties des bouches d'ombres, qui troublent le yéyé italien Gianni Morandi à la recherche de l'amour. Elle est « La Grâce » qui chante Les Sucettes (précédée d'un écriteau spécifiant « Fantaisie ») aux côtés de Christine Lebail qui est « La Pureté ». Ces interprétations contradictoires des Sucettes déroutent et provoquent un malaise dont France ne sort pas indemne quand elle comprend, trop tard, qu'elle a été manipulée dans un but médiatique. Ce qui lui fait dire : « Je n'aime pas susciter le scandale. J'aime qu'on m'aime. »
    Désormais, ses prochains disques, même expurgés de la signature gainsbourgienne, sont suspectés de visées bassement mercantiles. Ainsi, on lui reproche sa chanson dédiée au fils de John Fitzgerald Kennedy, Bonsoir John John :
    — France Gall: En France, on m'est encore tombé dessus.
    — Philippe Constantin : Ah ! Oui ! Accusée de nécrophilie… Braves ménagères françaises, si elles avaient vu, aux USA, les ravissants coquetiers à l'effigie de Kennedy, avec la trace des balles dessinées en rouge sur le support…
    Elle ne fait plus de succès avant longtemps et son association avec Gainsbourg, entachée, ne fonctionne plus. Même certaines de ses chansons pour enfants enregistrées en 1966 ne lui épargnent pas des jugements peu amères, car soupçonnées rétrospectivement d'être pernicieuses (Les Leçons particulières). Les mises en scène corrosives de Jean-Christophe Averty lui faisant commander un troupeau d'hommes à quatre pattes pour illustrer sa chanson enfantine J'ai retrouvé mon chien dans son émission télévisée Les Raisins verts n'arrangent pas les choses.

     

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    Bébé requin et déclin.

    Au début de l'année 1967, son duo avec Maurice Biraud, La Petite, évoquant une gamine convoitée par un ami du père, traîne ce disque vers le bas en éclipsant la poétique Néfertiti de Gainsbourg.
    Son 45 tours suivant est enregistré avec l'orchestrateur David Whitaker, talentueux compositeur anglais. De nouveaux auteurs, Frank Thomas et Jean-Michel Rivat, associés au compositeur-chanteur Joe Dassin, ont écrit pour France Bébé requin, succès qui occulte les autres titres. Teenie Weenie Boppie, chanson avec laquelle Gainsbourg signe une charge contre le LSD, fait un flop qui marque la fin de leur collaboration au moment où Gainsbourg diversifie ses productions pour France Gall, notamment avec leur duo consacré à la peine de mort, Qui se souvient de Caryl Chessman ?, qui n'est pas commercialisé.
    Elle enregistre, toujours avec Whitaker, un autre 45 tours avec une nouvelle œuvre du trio Thomas, Rivat et Dassin, Toi que je veux, mais cela ne fonctionne plus. Les arrangements de bonne qualité, tels ceux de la Chanson indienne, composée par Whitaker, ne sauvent pas le disque.

     

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    Difficultés à renouer avec le succès

    Dès 1966, France entame une carrière en Allemagne où elle enregistre régulièrement jusqu'en 1972 avec une équipe, notamment avec le compositeur et orchestrateur Werner Müller. Des vedettes comme l'acteur Horst Buchholz (Les Sept Mercenaires) ou le compositeur de musiques de films Giorgio Moroder (Midnight Express, Top Gun) lui écrivent Love, l'amour und liebe (1967), Hippie, hippie (1968), Ich liebe dich, so wie du bist (1969) et Mein Herz kann man nicht kaufen (1970). Quelques-uns de ses autres succès en allemand : Haifischbaby (Bébé requin), Die schönste Musik, die es gibt, Was will ein Boy (1967), A Banda (Zwei Apfelsinen im Haar), Der Computer Nr 3 (1968), I Like Mozart (1969), Komm mit mir nach Bahia, Miguel (1972).
    En France, en 1968, elle retrouve son orchestrateur Goraguer pour son nouveau disque. Les quatre titres, le jazz Le Temps du tempo (paroles de Robert Gall et musique de Goraguer), le pop Dady da da (des paroles de Pierre Delanoë sur la musique composée par Michel Colombier pour l'indicatif du magazine TV Dim, Dam, Dom), le folk La Vieille Fille de Rivat et Dassin et le classique Allo ! Monsieur là-haut du compositeur Gérard Gustin avec des paroles écrites par le comédien Philippe Nicaud, sont balayés par mai 68. Elle quitte Paris pour ne pas vivre les évènements de Mai 68 : « Ahlala, ce que j'ai pu avoir peur. Au début, je n'éprouvais qu'une certaine irritation. À cause des batailles du Quartier latin et des grèves, voilà que la sortie de mon nouveau super 45 tours était compromise. Moi qui avait tant travaillé pour qu'il soit réussi. Et à l'irritation a succédé la peur. Une peur carabinée. »

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    Ses chansons suivantes, malgré la sensuelle et délicate jazzy Y'a du soleil à vendre écrite par Robert Gall sur une musique d'Hubert Giraud ou les compositions de Dassin (24 / 36, Souffler les bougies), ne suscitent pas d'intérêt. France Gall profite, fin 1968, de sa récente majorité, vingt et un ans à l'époque, et de l'échéance de son contrat chez Philips la même année pour voler de ses propres ailes en se séparant de Denis Bourgeois.
    Elle enregistre début 1969 pour une nouvelle maison de disques, La Compagnie, née de l'association d'artistes comme Hugues Aufray, Nicole Croisille et Michel Colombier.
    Avec La Compagnie et Norbert Saada comme producteur de musique et directeur artistique, France commence une traversée du désert avec des enregistrements où le meilleur côtoie souvent le pire, sans qu'elle réussisse à trouver un style cohérent. Elle s'égare dès 1969 avec deux adaptations: l'une originaire d'Italie, L'Orage (La Pioggia), qu'elle défend pourtant avec Gigliola Cinquetti au festival de San Remo 1969, et l'autre créée par la Britannique Barbara Ruskin, Les Années folles (Gentlemen Please). Elle se remémore cette époque lors d'une interview accordée aux journalistes de Platine en 1996 :
    — Platine : Vous avez souffert de ce creux de la vague ?
    — France Gall : Qu'est-ce que je n'étais pas bien ! C'est assez angoissant à vingt ans de ne pas avoir d'argent quand on en a eu beaucoup à seize.
    — Platine : La Compagnie, c'était une galère ?
    — France Gall : Galère, c'est le mot ! Hallucinant. Je suis même allée au festival de San Remo défendre L'Orage avec Gigliola Cinquetti. Là, j'ai même chanté avec little Stevie Wonder. Je me souviens avoir été très mauvaise.
    Le meilleur est ignoré, tels Les Gens bien élevés de Franck Gérald et Hubert Giraud et La Manille et la Révolution de Boris Bergman et Hubert Giraud et, en 1970, Zozoï, paroles de Robert Gall sur une musique du brésilien Nelson Angelo et Les Éléphants, paroles de Jean Schmitt et musique de Jean Géral. De plus, sa maison de disques La Compagnie fait faillite.

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    En 1971, elle est la première artiste à enregistrer en France pour le label américain Atlantic. Mais même avec des prestigieux auteurs comme Jacques Lanzmann et son C'est cela l'amour (sur une musique blues de Paul-Jean Borowsky) ou Étienne Roda-Gil et son Chasse-neige, cela ne fonctionne pas. France Gall se tourne alors à nouveau vers Gainsbourg. Il lui écrit, en 1972, Frankenstein et, sur une musique de Jean-Claude Vannier, Les Petits Ballons qu'elle enregistre pour le label EMI-Pathé, mais cela ne marche pas non plus. Elle travaille cette fois avec Jean-Michel Rivat comme directeur artistique et, malgré la maturité des textes de celui-ci, c'est encors le flop avec 5 minutes d'amour (1972) et Par plaisir ou Plus haut que moi (1973).
    En 1971, elle participe avec son frère Patrice à un roman-photo que le magazine Télé poche publie en huit épisodes et qu'elle commente ainsi aux journalistes du magazine Platine :
    — Pour moi, ce roman-photo, c'était la déchéance. L'étape d'après aurait été de faire un film porno (rires).

     

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    La rencontre avec Berger

    C'est en entendant à la radio, un jour de 1973, la chanson Attends-moi interprétée par Michel Berger que France Gall est subjuguée par sa musique. À l'occasion d'une émission de radio, elle lui demande s'il pourrait lui donner son avis à propos des chansons que son producteur voudrait lui faire enregistrer. Bien que déconcerté par la pauvreté des chansons proposées à Gall, il n'est pas question pour lui d'une collaboration entre eux. Ce n'est que six mois plus tard, en 1974, qu'il acceptera d'écrire pour elle, après qu'elle aura fait une voix sur le titre Mon fils rira du rock'n'roll du nouvel album de Berger et après que l'éditeur de Gall le lui aura proposé. La chanteuse a déjà décidé que « Ce sera lui ou ce sera personne. » C'est ainsi que naquit en 1974 La Déclaration d'amour, premier succès d'une longue liste et que la carrière de la chanteuse prit un nouvel essor : « Premier disque, première chanson. J'attendais tellement de cette première fois que quand il m'a joué la chanson au piano, j'ai été… comment dire… un peu déçue. Je rêvais d'une chanson rythmique, et me voilà avec une sensuelle déclaration. Le jour du studio, j'étais un peu tendue. Après une ou deux prises, Michel était content. Dans la foulée, il me demande d'écrire un texte parlé sur l’ad lib de la fin comme si j'avais fait ça toute ma vie, écrire ! Il s'est rendu compte qu'il manquait un solo de guitare à deux heures du matin. Effondré, il ouvre la porte du studio et croise un guitariste qui travaillait à côté et qui rentrait chez lui. En un quart d'heure, la guitare de Jean-Pierre Castelain s'imprimait sur la bande seize-pistes où le piano de Michel, omniprésent, donne à lui seul le balancement bien particulier de cette chanson. Premier cadeau. Le public a été là tout de suite. » Elle ajoutera à propos de cette rencontre décisive : « Ça a transformé mon existence, ma vie. Ça m’a apaisée. »

     

     

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    Création familiale et musicale

    Comme un cadeau prénuptial, Michel Berger consacre son Numéro 1, diffusé le 22 mai 1976 sur TF1, à l'écriture d'une comédie musicale, Émilie ou La Petite Sirène 76, inspirée du célèbre conte d'Hans Christian Andersen et dont l'héroïne est, bien sûr, France Gall. Il en restera un joli duo du couple, succès de l'été : Ça balance pas mal à Paris. Les deux artistes se marient exactement un mois après, à la mairie du 16e arrondissement de Paris, le 22 juin 1976 (à 28 ans). Par cette alliance, France Gall devient la belle-fille du professeur Jean Hamburger, membre de l'Académie française, et de la pianiste Annette Haas. De cette union naîtront deux enfants : Pauline Isabelle (Neuilly-sur-Seine, 14 novembre 1978 - Paris, 15 décembre 1997) et Raphaël Michel (Boulogne-Billancourt, 2 avril 1981). Gall partage avec Berger ses années de travail et une vie familiale qu'elle privilégie. Sous l'impulsion de Berger, elle reprend goût à la scène. En 1978, elle monte de nouveau sur les planches, celles du théâtre des Champs-Élysées (où elle avait auditionné quinze ans plus tôt), pour un spectacle intitulé Made in France. Outre le fait que les duettistes travestis brésiliens les Étoiles assurent un intermède (contesté) en milieu de spectacle et que France enchaîne avec eux sur une adaptation brésilienne de son ancienne chanson Plus haut que moi (Maria vai com as outras), une des originalités de ce spectacle est qu'il repose sur une formation exclusivement composée de filles : à l'orchestre, aux chœurs et à la danse.

     

     

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    France, princesse en ses palais

    En 1979, c'est un spectacle inédit auquel France participe dans le rôle de Cristal et qui reste dans toutes les mémoires. L'opéra rock Starmania est présenté pendant un mois au Palais des congrès de Paris. Composé par Michel Berger et écrit par l'auteur québécois Luc Plamondon, c'est la réussite que l'on sait, alors que ce genre musical ne rencontrait pas les faveurs des producteurs en France
    En 1982, durant plusieurs semaines à guichet fermé, France Gall investit le Palais des sports de Paris pour présenter un spectacle novateur sans paillettes et sans strass, mais haut en couleurs et en musiques électriques. C'est Tout pour la musique dont le public reprend en chœur ces titres devenus depuis des standards de la chanson française : Résiste et Il jouait du piano debout.

     

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    Musique et action humanitaire

    Les années 1980 sont celles des grandes actions humanitaires dont l'impulsion est donnée par les anglo-saxons et leur Band Aid. France Gall se joindra aux Chanteurs sans frontières, à l'initiative de Valérie Lagrange et sous l'égide de Renaud, pour offrir, en 1985, un SOS Éthiopie au profit du pays en question. Elle prend le relais du même Renaud, au nouveau Zénith de Paris, pour une série de concerts durant trois semaines. Elle y interprète, accompagnée par son public, de nouvelles chansons comme Débranche, Hong-Kong Star, Plus haut, Diego libre dans sa tête et Cézanne peint.
    Les années 1985 et 1986 verront France Gall avec Michel Berger, Richard Berry, Daniel Balavoine et Lionel Rotcage, œuvrer notamment pour le Mali grâce à leur association Action Écoles. Ce sont des écoliers volontaires qui récolteront des denrées de première nécessité pour ces pays d'Afrique où sévit la famine et la sécheresse. Ainsi, des tonnes de nourritures et des pompes à eau seront expédiées sous l'œil vigilant des artistes.
    Lors d'un voyage en Afrique, Daniel Balavoine trouvera la mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986. France Gall chantera en 1987 l'émouvant Évidemment écrit par Berger, en hommage à leur ami disparu. Ce titre figure sur l'album Babacar. Suivra un nouveau spectacle qui, du Zénith de Paris, partira en tournée dans toute la France. Ce sera l'éblouissant Tour de France 88 mis en scène par Berger. France Gall qui a déjà songé à arrêter sa carrière, est interviewée à cette occasion par Richard Cannavo :
    — Lorsque vous préparez un spectacle, vous vous dites que c'est peut-être le dernier ?
    — Non, mais je me dis que je n'en offrirai plus des quantités, ça c'est sûr... Mais ce n'est pas le dernier, parce que le dernier ce sera Michel et moi. En attendant, vous n'imaginez pas combien je vais en profiter, de celui-là. Vous ne pouvez pas vous imaginer ! De chaque soir, de chaque seconde ; il faut que j'amasse un maximum, des émotions, des souvenirs, pour « après »... Parce que le jour où je m'arrêterai, ce sera quelque chose de très douloureux... Mais c'est une chose à laquelle je me prépare depuis des années déjà. Tant que je me sens proche de mon public, ça va. Mais un jour je m'arrêterai, c'est sûr. Je crois que ce qui sera plus fort que ma passion pour ce métier, c'est la crainte de tout gâcher. Parce que ce qui me fait peur surtout, c'est l'idée de ne pas me rendre compte que je vieillis, et que je ne parle plus le même langage. C'est ça qui me fera décrocher : lorsque je ne parlerai plus « leur » langage. Et je veux que ce soit par ma propre volonté, par delà ma tristesse.
    Elle désire pourtant interrompre sa carrière après le succès de l'album Babacar et de la tournée consécutive à la surprise de Michel Berger qui lui en veut beaucoup sur le moment au point qu'il s'en sentira trahi.

     

     

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    Disparition de Michel Berger

    France Gall prendra du recul et enregistrera peu pendant les années qui suivront. Elle ne consentira à reprendre le chemin des studios qu'à condition d'enregistrer un album avec Berger. Elle s'investira comme jamais dans cette création à deux voix, pas tout à fait un duo : ce Double Jeu surprendra en 1992.
    Gall et Berger annoncent une série de concerts dans diverses salles parisiennes comme La Cigale et Bercy. Le projet est interrompu par la disparition brutale de l'auteur-compositeur-interprète, mort d'une crise cardiaque foudroyante, le 2 août 1992.
    Marquée par cette disparition, par de sérieux problèmes de santé et par le décès de l'aînée de leurs enfants en 1997 de la mucoviscidose, France Gall, si elle a fait depuis de nouvelles apparitions sur la scène musicale (Bercy 1993, Pleyel 1994, Olympia 1996), est moins présente dans l'univers médiatique.

     

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    Un destin sans cinéma

    Une émission pour la télévision, réalisée par Jean-Christophe Averty et consacrée aux chansons de France, est distribuée aux États-Unis en 1965.
    France est alors pressentie par Walt Disney pour incarner Alice dans une version musicale qu’il souhaite réaliser après avoir déjà fait Alice au pays des merveilles en dessin animé en 1951 et dont il n'est pas satisfait musicalement. C’est le seul projet cinématographique auquel France répond favorablement, alors qu’elle a toujours demandé à son entourage de « l’empêcher de faire du cinéma ». Disney, déjà gravement malade, meurt le 15 décembre 1966 et son idée disparaît avec lui.
    Pourtant, en mars 1974, France Gall participe au téléfilm Notre correspondant à Madras réalisé par Jean-Pierre Spiero et diffusé sur la nouvelle troisième chaîne. France incarne la secrétaire lascive de Sacha Pitoëff dans cette courte fiction (25 min) d’une série expérimentale et ambitieuse voulue par la chaîne. Ce téléfilm et cette série ne laisseront pas un souvenir marquant dans l’histoire de la télévision française.
    En 1988, France refuse même un projet cinématographique de Michel Berger. C’est ce qu’elle confie à Christophe Nicolas sur Radio Nostalgie :
    — Christophe Nicolas : Après l’énorme succès de l’album Babacar en 88. Il voulait faire réaliser un film…
    — France Gall : C’était un film musical.J’ai refusé de faire ce film à la grande tristesse de Michel parce que je déteste jouer la comédie. J’aurais dû jouer la comédie, même si je devais chanter c’est quand même jouer la comédie. J’avais déjà du mal à tourner des clips de trois minutes, donc je me suis dit si je pars dans un film ça va être horrible, je vais être malheureuse. Voilà pourquoi ça ne s’est pas fait.
    En 1993 commence une collaboration cinématographique avec son amie, la scénariste Telsche Boorman qui s'arrête avec le décès de Telsche en 1996.

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    Enfin, en 1996, elle contacte Jean-Luc Godard, dont elle a notamment aimé le film Nouvelle Vague (1990), pour qu’il réalise le clip de sa chanson Plus haut suite à la sortie de son album France. Godard, qui, jusque-là, n'avait jamais été sollicité pour tourner un clip, accepte. Ils mettent en boîte, dans les bureaux du cinéaste à Rolle (Suisse), un minifilm, car Godard, après avoir visionné de nombreux clips, lui a dit : « On ne va pas faire ça quand même, vous êtes d'accord. » Cela aboutira au pictural et onirique Plus oh ! qui, après son unique diffusion le 20 avril 1996 sur M6, sera interdit d’antenne, Godard ne s’étant pas acquitté de tous les droits d'auteur (voir l'album France, section « Autour de l'album »).
    En 2012, dans l'émission d'Alessandra Sublet, C à vous, elle raconte avoir décliné l'offre du réalisateur Jean Herman pour interpréter, dans Adieu l'ami (1968), le rôle de Dominique à cause d'une scène de baiser avec Alain Delon, car, à l'époque, elle était en couple avec Claude François

     

    Opinions politiques

    Jacques Attali lui présente François Mitterrand avant qu'elle ne vote pour Nicolas Sarkozy en 2007 puis pour François Hollande en 2012. En 2013, elle affiche ses doutes sur le projet de loi ayant légalisé le mariage homosexuel en France. Lors de sa dernière tournée de concerts, dans les années 90, elle a pris position pour les sans-papiers.

     

     

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    Vie privée

    De 1964 à 1967, elle vit une histoire d'amour avec Claude François; elle a alors 17 ans. En 1967, le couple se sépare. Cette séparation inspire à Claude François les paroles de Comme d'habitude. Ils ne se revoient pas avant 1973 et chantent en duo dans une émission de télévision en septembre 1974.
    Elle vit ensuite avec le chanteur Julien Clerc de 1970 à 1974.
    Elle rencontre Michel Berger en 1973 et ils se marient en 1976. De cette union naissent Pauline et Raphaël.
    En 1969, France Gall découvre l’île de N’Gor près de Dakar au Sénégal, où elle se rend régulièrement depuis (elle y fait construire une résidence en 1990).
    France Gall refuse toute création de fan-club et n’encourage pas l’édition de biographies. Elle déclare à ce sujet en 1987 : « Qu’il reste quelque chose de moi m’indiffère. Je ne suis pas comme ces personnalités politiques qui éprouvent le besoin de faire bâtir un monument afin de laisser une trace tangible de leur passage : moi, je ne construis que ma vie… ». Elle précisera en 2001 : « Je n'écrirai jamais d'autobiographie. Mon livre, c'était cet autoportrait que j'ai voulu le plus sincère possible. » puis en 2004 : « Les chanteurs ne trichent pas. Chanter, ce n'est pas simplement aller chercher de l'air et le ressortir en mots et en notes. C'est donner, se livrer, s'exposer ».

     

     

    France Gall

     

    Énigmes

    Claude Dejacques, producteur chez Philips en 1966, conçoit de sortir, pour le 1er avril de la même année, un album-gag dans lequel les plus grands artistes maison échangent leurs tubes respectifs. Ainsi, France Gall reprend Jolie môme, un grand succès de Juliette Gréco en 1961, tandis qu'Anne Sylvestre reprend L'Amérique, un tube de France Gall en 1965. Comme beaucoup d'idées originales, l'album poisson d'avril 1966 restera dans les placards de Philips, on ignore pour quelles raisons.
    En 2003, Universal sort le CD Volume no 5 (S.O.S. mesdemoiselles) de son anthologie compilée Pop à Paris. C'est avec surprise qu'on découvre et entend France Gall chanter un titre dit « inédit » écrit par Serge Gainsbourg en 1967, Bloody Jack, avec les mêmes musique et arrangements que ceux de sa chanson gainsbourgienne Teenie Weenie Boppie sortie la même année. Le texte de ce Bloody Jack est identique à celui de la chanson du même titre que Gainsbourg interprétera en 1968 sur une musique totalement différente. Pour épaissir le mystère, Zizi Jeanmaire reprend, toujours en 1968, la version de Gainsbourg avec un texte légèrement modifié.

    France Gall

     

    Egérie

    Ses ruptures sentimentales ont inspiré deux chansons :
    1967 : Comme d'habitude de Claude François (paroles de Claude François et Gilles Thibaut, musique de Claude François et Jacques Revaux)
    1975 : Souffrir par toi n’est pas souffrir de Julien Clerc (paroles d’Étienne Roda-Gil et musique de Julien Clerc).
    Michel Berger lui consacre également deux chansons d'amour :
    1974 : La Déclaration, (paroles et musique de Michel Berger)
    1983 : Lumière du jour, (paroles et musique de Michel Berger)

     

    Mort

    Le 9 décembre 2017, elle ne peut assister aux obsèques de Johnny Hallyday, ce qui alimente les rumeurs sur son état de santé. Le 27 décembre 2017, elle est admise en soins intensifs à l'hôpital américain de Neuilly pour une infection pulmonaire sévère.

    Elle meurt dans cet hôpital le 7 janvier 2018, à l'âge de 70 ans, des suites des récidives de son cancer du sein.

     

     

    France Gall

     

     

     

    Ses chansons au cinéma et au théâtre

     

    Cinéma

    1966 : Objectif 500 millions de Pierre Schoendoerffer : Dis à ton capitaine
    1994 : Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles de Chantal Akerman (collection TV d'Arte, Tous les garçons et les filles de leur âge) : Bébé requin
    1995 : L'Âge des possibles de Pascale Ferran : Babacar
    1997 : On connaît la chanson d’Alain Resnais : Résiste
    1998 : La fille d'un soldat ne pleure jamais (A Soldier's Daughter Never Cries) de James Ivory : Teenie Weenie Boppie
    1999 : But I'm a Cheerleader (Mais je suis une pom-pom girl) de Jamie Babbit : Chick Habit (Laisse tomber les filles), version américaine interprétée par April March
    2005 : 40 milligrammes d'amour par jour de Charles Meurisse : Besoin d'amour
    2006 : Qui m'aime me suive de Benoît Cohen : La Déclaration d'amour
    2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) de Quentin Tarantino : Chick Habit / Laisse tomber les filles, versions américaine et française interprétées par April March
    2009 : Home de Yann Arthus-Bertrand : La Rose des vents
    2010 : Les Amours imaginaires de Xavier Dolan : Cet air-là
    2012 : Cloclo de Florent Emilio Siri : Laisse tomber les filles, Poupée de cire, poupée de son
    2013 : 20 ans d'écart de David Moreau : Résiste

     

    France Gall

     

    Distinctions

    1965 : Grand Prix du Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg avec Poupée de cire, poupée de son, paroles et musique de Serge Gainsbourg, orchestration d'Alain Goraguer.
    1987 : Victoires de la musique, catégorie « Artiste interprète féminine de l'année ».
    1988 : Victoire de la musique « artiste qui s'exporte le mieux à l'étranger » (500 000 exemplaires de Ella, elle l'a).
    1988 : Artiste de l'année, prix décerné en Allemagne (notamment devant Eros Ramazzotti et Sandra)
    1993 : Marraine de l'association Droit de cité.
    1994 : Trophée Femmes en Or — Section « Spectacle ».
    2006 : Marraine de l'association Cœur de Femmes.
    2013 : Chevalier de la Légion d'honneur

     

    France Gall

     

     

     L'une de mes préférées

    Cézane Peint

     

     

     

     ref : Wikipédia

     

     

     

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  • Commentaires

    8
    Samedi 7 Février 2015 à 19:33

    Bonjour,

    Mon nom est Owen Diamond et je suis auteur-compositeur qui tente pour annoncer ma musique.

    Il me donne beaucoup de bonheur à partager avec vous ma musique qui sont très bien réussi à nuits de musique live.

    Je apprécierais vraiment votre aide et des conseils dans la promotion de ma musique et pour vous me dire de quelle façon je suis ma musique utilisé dans de telles publicités télévisées, des émissions de télévision, bandes sonores de films, etc.

    Merci beaucoup et je me réjouis de vous entendre!

    Cordialement,

    Owen diamant

    7
    Vendredi 11 Avril 2014 à 15:29

    France est devenue un personnage que l'on joue au cinéma :

    'une vie héroïque' - 'Cloclo' ...

    J'aimerais que l'Artiste Noël Cruz

    peigne son visage en figurine, pour le plaisir ...

    Amitiés

    François

    6
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 17:07

    J'ai eu le bonheur de croiser Cette Femme pendant mes vacances à Dakar... C'était sur la plage et bien sur je n'ai fait que lui sourire... Il faut respecter l'être qui a tant souffert.J'écoute 

    "Cézanne peint".... Toujours la même émotion.... Merci Georges! Bisous!

    5
    Jeudi 3 Octobre 2013 à 08:49

    Je suis venu finir de lire la bio . Super interressant .

    Merci pour ce post très complet , mon Georges .

    Passes une belle journée . Bisous Nadine

    4
    Mercredi 2 Octobre 2013 à 18:27

    Bonsoir Geoss,

    C'est une très jolie histoire celle de France Gall qui a rencontré par la suite Michel Berger. Serge Gainsbourg lui a permis de gagner le concours de la chanson et ensuite le bel grand amour.

    Bonne soirée Geoss

    Bisous de Bisette et merci de tes visites.

    3
    Mercredi 2 Octobre 2013 à 17:07

    Bonjour Georges .

    Merci de cette très belle et très complète page consacrée a France Gall .

    Bonne soirée   Daniel

    2
    Mercredi 2 Octobre 2013 à 08:51

    Quel article !! il faut que je reviennes , j'en ai lu la moitié .

    Gros travail !  pour la chanson c'est vrai que Sézane peint est très belle ... et puis Michel Berger l'a gâté

    Passes une belle journée , mon Georges .

    Bisous Nadine

    1
    Mercredi 2 Octobre 2013 à 07:24

    super article sur France Gall

     

    Hebergeur d'image

    nous avons récupéré quelques parapluies de nos grands-parents, vu que la pluie arrive on va en vendre 20 euros, c'est de l'antiquité c'est donné

    si tu en as besoin tu peux venir en choisir, il y a certains qui ont des petits trous c'est un peu pour laisser passer l'air

    tu peux mettre du scotch ou coller du tissus par dessus, comme tu veux

    il y a du choix, à toi de voir

    gros bisous de bruno et dom

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