• Michel Polnareff

     

    Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le 3 juillet 1944 à Nérac (Lot-et-Garonne). Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière. Il est le compositeur et l'interprète d'un grand nombre de succès populaires : Love Me Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie, Je suis un homme, On ira tous au paradis, Lettre à France ou encore Goodbye Marylou, en sont les principaux.

     

    Michel Polnareff

     

     

     

     

    Michel Polnareff

    Biographie

    Débuts retentissants (1966-1973)

    Michel Polnareff passe toute son enfance dans la musique. Son père Leib Polnareff (Léo Poll) a écrit des chansons pour Édith Piaf et Mouloudji, c'est d'ailleurs à lui que l'on doit l'adaptation française de la chanson russe Le Galérien. Sa mère Simone Lane, d'origine bretonne, est danseuse.
    Michel Polnareff commence le piano à quatre ans et reçoit à douze ans le premier prix de solfège au conservatoire du 8e arrondissement de Paris.

    En 1957, il se familiarise avec la langue anglaise lors d'un séjour linguistique dans le Dorset. En 1961, en section littéraire, il échoue au baccalauréat, redouble et obtient son diplôme avant de partir effectuer sept mois de service militaire, à Épinal, puis à Montluçon, où il tient la grosse caisse de l'orchestre.

    À 20 ans, il quitte le cocon familial qu'il juge étouffant, et s’installe sur les marches du Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies. Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non.

    Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche en reprenant les standards rock de l’époque. En 1965, il remporte un concours de rock, Disco Revue, au club alors branché, la Locomotive. Le premier prix est un contrat avec Barclay, que Polnareff refuse.

    Michel Polnareff

    Gérard Woog, un ami d’enfance, insiste pour le présenter à Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et futur manager. Michel accepte de signer avec la maison Disc'AZ de Morisse à condition d’enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led Zeppelin). À son grand étonnement, la maison de disques accepte, et La Poupée qui fait non sort le 26 mai 1966. Cette chanson connaît un véritable triomphe et sera reprise par de nombreux artistes.

    Polnareff possède un style anglo-saxon (tout comme Gainsbourg ou Dutronc), des mélodies suivant parfois une ligne classique (telle Âme câline), un look androgyne (qui ne cesse d’évoluer), et écrit certains textes prônant la liberté sexuelle avant l’heure. La presse ne le lâche pas et le considère comme un symbole de la décadence de la jeunesse, à cause de son apparence jugée efféminée (point commun avec David Bowie) et de ses textes qui choquent. L'Amour avec toi (repris par Étienne Daho en 1989) est d'ailleurs interdit d'antenne avant 22 heures.

    Il enchaîne alors les tubes, de la complainte Love Me Please Love Me (Rose d'or au festival d'Antibes, numéro 1 au Brésil) au romantique Bal des Laze en passant par l’existentiel Sous quelle étoile suis-je-né ? ou encore l’électrique et revanchard Roi des fourmis. Polnareff expérimente un système quadriphonique pour le disque Polnareff's (aussi utilisé par les Beatles par exemple), utilise aussi un lasso pour enregistrer les chœurs de On ira tous au paradis.

    Le 25 octobre 1967, il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia, lors d'un Musicorama, ouvert par les Beach Boys et chante cinq titres. Il enchaîne les succès comme Dans la maison vide ou Tous les bateaux, tous les oiseaux. En 1970, il revient à l'Olympia et entame une tournée. Sur scène, il innove, mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont installés sur une scène verticale et de nombreux automates envahissent la scène.

    Toujours en 1970, il réplique à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson Je suis un homme. Agressé lors d'un concert à Périgueux en mai 1970, il annule les autres dates de sa tournée dont un concert symphonique au Palais des Sports. Cette agression, la mort, en septembre 1970, de Lucien Morisse celui qui l'a lancé, et une crise sentimentale, lui causent une dépression. En 1971, il refait surface avec une nouvelle tournée et accompagne au piano le show de Johnny Hallyday au Palais des Sports, en septembre 1971. C'est lors de ce concert qu'il se montre avec son nouveau look : il porte désormais de grosses lunettes à verres foncés et grosses montures blanches qui cachent sa forte myopie et protègent ses yeux fragiles —, ses longs cheveux sont blonds (décolorés) et ondulés. Il ne changera plus de style.

    À propos de son allure, le journaliste Bertrand Dicale interviewé par Laurent Delahousse pour l'émission « Un jour, un destin » (sur France 2 en décembre 2008), explique : « Il radicalise tout ce qu'on lui reproche ». Quant au photographe Jean-Marie Périer, il commente : « Il fabrique un autre, et se cache derrière ». Michel a une autre explication: « Quand je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où je n’y correspondrai plus, je me tirerai une balle dans la tête, probablement. ».

    Michel Polnareff

    En 1971, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant et du film La Folie des grandeurs de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand. Cette année est aussi celle de Polnareff's, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre. Dans ce disque enregistré à Abbey Road avec un système de quadriphonie, les orchestres sont dirigés par A. King, B. Sheperd, ou par Polnareff lui-même. On retrouve aussi le bassiste de Lou Reed, Herbie Flowers, (également présent sur l'autre grand disque français de ces années-là, « Melody Nelson » de Serge Gainsbourg). À l'affût des nouveautés, Polnareff a utilisé des synthétiseurs comme le Mini-Moog sur l’instrumental Computer’s dream. L'album mêle jazz (Né dans un ice cream), pop (Le Désert n’est plus en Afrique) et soul (Hey you woman). Mais il ne peut défendre cet album : victime d'une seconde dépression nerveuse en janvier 1971, il fait une cure de sommeil dans un hôpital de la région parisienne.

    En 1972, paraissent La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les 6 000 affiches de ce concert font scandale lorsqu'elles sont placardées le 2 octobre 1972 dans toute la capitale : Polnareff, travesti, montre ses fesses. Le tribunal correctionnel le condamne à 60 000 francs d'amende pour attentat à la pudeur. Le concert Polnarévolution est une innovation : il est le premier concert français à bénéficier du son 5.1. Les musiciens, les Dynastie Crisis, sont vêtus de collants noirs, d'un haut en plastique, Polnareff est recouvert de paillettes argentées, les costumes étant confectionnés par Paco Rabanne. Leurs instruments sont fabriqués en plexiglas. Au début du concert, une fille du Crazy Horse déguisée en Polnareff arrive de dos et baisse son pantalon en référence à l’affiche.

    En mars 1973, Michel Polnareff crée Polnarêve, un spectacle de nouvelles chansons, suivi d’un disque contenant entre autres le très mélancolique L’Homme qui pleurait des larmes de verre. L’arrangeur fétiche de Gainsbourg, J.C. Vannier, est de la partie.

    Revenant d'une tournée internationale à l'été 1973, Polnareff découvre que sonMichel Polnareff déficit bancaire se calcule en millions de francs, son homme de confiance Bernard Seneau, l'a escroqué : avec l'argent de Polnareff, il a loué un logement et une voiture à celui-ci, sans les lui acheter (alors que Polnareff se croyait propriétaire), puis est parti avec son argent, sans avoir payé les impôts du chanteur. Polnareff se retrouve donc non seulement sans le sou, mais débiteur d'une énorme dette fiscale, il faudra des années pour que ses avocats prouvent sa non-complicité dans cet impayé fiscal d'un million de francs). Sa mère décède au même moment et Polnareff, dépressif, doit faire une nouvelle cure de sommeil avant de s'exiler, le 10 octobre 1973, aux États-Unis à bord du paquebot France, dont c'est un des derniers trajets (avant d'être désarmé en 1974 puis revendu). D'après l'émission Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil, la raison en fut que Polnareff aurait peur de prendre l'avion (plus tard, aux États-Unis, il tentera de s'acheter une camionnette blindée et une arme à Christophe Rocancourt, célèbre usurpateur qui extorqua quelque deux cent cinquante mille dollars à la vedette exilée en Californie et qui, dans l'émission en question, ose émettre une hypothèse : « Michel Polnareff est un parano, un peu obsédé par les armes. ». Il finit par s'installer à Los Angeles.

    En 1974, Michel Polnareff reçoit l'hommage du groupe Il était une fois, "Polnarevient", Serge Koolenn et Richard Dewitte avaient été musiciens du chanteur.

     

    Michel Polnareff

     

    Exil américain (1973-1984)

    En 1975, il signe très vite sur le label Atlantic et sort Fame à la mode entièrement en anglais. Sur ce disque jouent des musiciens prestigieux, Lee Ritenour, Leland Sklar ou Jim Gordon, musiciens de Clapton et des Beatles. Le titre Jesus for tonight est classé 3e au classement du Billboard magazine. Polnareff part ensuite pour une très grande tournée au Japon puis pour un concert au Forest National à Bruxelles, ne pouvant remettre les pieds sur le sol français.

    En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui sera classé numéro un aux États-Unis et dans bien d’autres pays.

    En 1977, il compose Lettre à France sur un texte de Jean-Loup Dabadie qui exprime sa nostalgie de la France. Il décide à cette époque d’arrêter sa carrière américaine, non pas faute de succès, mais faute d’envie. Il s'est maintenant attaché au confort de vie californien, fait de sport et de nouvelles technologies.

    Il rompt son contrat et, en 1978, revient en France (après cinq ans d'absence) pour son procès à l'issue duquel il reste redevable de plus d'un million de francs au fisc. Il en profite pour sortir Coucou me revoilou mais le succès est mitigé. Un « album crasse » selon l’intéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles.

    En 1981, Polnareff revient triomphalement avec l'album Bulles, qui se vend à près d'un million d'exemplaires, avec les tubes Tam Tam et Radio. Ce disque bien en phase avec l’époque, avec synthétiseurs et boites à rythmes, au son très californien, a été enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres. En novembre 1981, il enregistre un spectacle Télé show 82, uniquement pour la télévision, diffusé le soir du 31 décembre, où il interprète les titres de Bulles et quelques incontournables.

     

    Michel Polnareff

     

     

    Retour en France (1984-1994)

    En 1984, il signe la bande originale de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. L’année d’après, il revient avec Incognito, qui ne connaîtra pas le succès du précédent malgré les titres Viens te faire chahuter (et son clip qui, pour la première fois en France, coûte un million de francs) et La Belle veut sa revanche (à noter que le disque fut boycotté par la Fnac comme toutes les autres références de chez RCA). Le son est encore une fois très électronique, utilisant samplers et séquenceurs.

    Durant cette période, Michel Polnareff habite en France.

    De 1985 à 1987, il s'installe à l'hôtel Le Manoir de Chaubuisson à Fontenay-Trésigny en région parisienne, et enregistre Goodbye Marylou qui devient immédiatement un tube. Lorsque le manoir ferme, il s'installe pendant 20 mois dans l'appartement des propriétaires du Café des Trois-Valets, à Fontenay-Trésigny, nourri, logé, blanchi. Néanmoins, Polnareff écrit négativement sur la famille propriétaire du café dans son livre.

    À partir de septembre 1989, il s'enferme pour huit cents jours à l'hôtel Royal Monceau afin de continuer l'enregistrement de Kâmâ Sutrâ (qui sortira l’année suivante) avec l'aide de Ben Rogan à la production et de Mike Oldfield (compositeur de Tubular bells) à la guitare. L'album est un succès (près d'un million d'exemplaires) grâce aux tubes Kâma Sûtra, LNA HO, Toi et moi. L’image de Michel Polnareff devient symbolique, dans ses clips et sur les pochettes, on ne voit que sa silhouette ou ses lunettes. « Période bleue » confiera l’intéressé, à l’image du clip Kâmâ Sutrâ où l’on aperçoit son ombre hanter les couloirs du Royal Monceau.

    Michel Polnareff va mal, atteint d'une cataracte aux deux yeux, il devient presque aveugle, ne voyant plus qu'un peu de lumière. Il tait sa quasi-cécité à son entourage, noie sa peur dans la vodka et ne sort plus du Royal Monceau ; on finit par comprendre qu'il peut s'y déplacer plus facilement, connaissant l'endroit par cœur. Méconnaissable, grossi, il porte une longue barbe brune, sa couleur naturelle. Le bar du Royal Monceau devient chaque nuit un studio pour les prises de voix. Les ingénieurs du son, dans un studio mobile se garent chaque soir devant l'hôtel, les musiciens enregistrent simultanément dans trois autres studios. Les cordes sont enregistrées à Abbey Road et dirigées via le téléphone par Polnareff depuis l’hôtel. Kama Sutra renoue un peu avec le Polnareff d’antan, le son est très acoustique, avec les cordes de Goodbye Marylou et de Kama Sutra.

    Après de longs mois d'hésitation, Polnareff, opéré d'une double cataracte brune par le docteur Alain Hagège, le 17 octobre 1994, et soigné par une hypnothérapie, retrouve enfin la vue.

     

    Michel Polnareff

     

     

    Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995)

    En 1995 Polnareff prépare au Peninsula hôtel, à Los Angeles, son retour sur scène et, en septembre 1995, il se produit sur le Sunset Boulevard, dans la salle du Roxy (où se sont produits David Bowie, Bob Marley, Frank Zappa, Ramones, Bruce Springsteen, Elton John et bien d’autres).

    Il s’entoure de grands musiciens, Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire, d’Aretha Franklin), Alex Acuña (percussionniste de Weather Report, d’Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des ré-orchestrations ; il s'agit d'une sorte de mélange entre rock, funk, country et même reggae. Une fois de plus, c'est un gros succès avec près d'un million d'exemplaires vendus. L'album reste numéro un pendant deux mois.

    Une émission sur Canal+, produite par Marc-Olivier Fogiel et présentée par Michel Denisot, couvre l’événement ; en plein désert de Californie Michel Polnareff est longuement interviewé. Il en profite pour annoncer la préparation d'un nouveau disque et le projet de remonter sur scène à Paris, sans toutefois préciser le lieu ou la date. À la fin de l'émission, il retire un court instant ses célèbres lunettes blanches, fait "exceptionnel" qu'il n'a pas reproduit à ce jour.

    Des reprises de ses chansons apparaissent, notamment On ira tous au paradis pour le film de Dominique Farrugia Trafic d'influence, titre interprété par Arsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin. Il ouvre son site internet en 1996, ce site, où il se nomme L'Amiral, lui permet une communication directe avec son public. « l’Amiral ».

    En 1999 sort le single Je rêve d'un monde, ballade gospel pacifiste, qui n'obtient qu'un succès mitigé. Michel annonce une nouvelle fois un nouvel album et un grand concert à Paris.

    La première moitié des années 2000 est très calme, malgré hommages et compilations. En septembre 2004 Michel Polnareff apparaît, bronzé et bodybuildé, en couverture de Paris Match, accompagné de sa nouvelle compagne, Danyellah. En novembre sort Polnareff par Polnareff, livre d’anecdotes autobiographiques.

     

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    Retour à la scène (2007)

    Le 12 mai 2006, au journal télévisé de 20 heures de TF1, Michel Polnareff annonce qu’il remonte sur scène le 2 mars 2007 pour une série de six concerts au Palais omnisports de Paris-Bercy. Près de 40 000 billets sont vendus en quarante-huit heures. Le succès est tel que quatre concerts à Bercy sont ajoutés en mars. Une tournée est ensuite annoncée de mars à août, comprenant un retour à Bercy en juin, le temps de deux soirées.

    En octobre 2006, un nouveau single (le premier depuis sept ans) intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes.

    Le 2 mars 2007, à Bercy, Michel Polnareff revient après trente-quatre ans d'absence sur la scène française. Il enchaîne vingt-cinq titres. Il apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office d’écran géant, la gigantesque arène composée de lumières et d’écrans entourée de planètes et d’étoiles se découvre au fil du spectacle. À la fin du show, une pluie de confetti en forme de lunettes tombe du plafond durant l'interprétation du titre On ira tous au paradis. Cette chanson sera peu après reprise en "gimmick" lors des victoires de l'équipe de France de rugby (Mondial 2011). Michel Polnareff est accompagné de sept musiciens américains, Virgil Donati, Bunny Brunel (bassiste fretless de Chick Corea et de Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai) ou encore Mino Cinelu (percussionniste de Miles Davis, Weather Report, Sting).

    Ze (re)tour 2007, l’un des grands événements musicaux de 2007, attire plus d’un million de spectateurs avec une soixantaine de dates (sans oublier le grand concert donné le 14 juillet au Champ-de-Mars devant plus d'un million de personnes[réf. nécessaire], à la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy ; ainsi, « la France déroule le tapis rouge à Michel Polnareff, l'exilé fiscal, puis exilé tout court»). Le 10 mars 2007, les Victoires de la musique lui remettent la victoire d’honneur pour toute son œuvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le 7 décembre 2007 chez Polydor.

    Notons que lors de cette tournée, le public découvre en version live le quatrième titre inédit de Polnareff depuis 1990 (si l'on compte, pour résumer, l'instrumental piano "Lee Neddy" en 1995, "Je Rêve d'un Monde" en 1999, et "Ophélie Flagrant des Lits" en 2006) : la chanson, sorte de blues jazzy aux paroles joliment équivoques et implicites, s'appelle "Position(s)".

    Le 8 mars 2008, Ze (re)tour 2007 remporte la Victoire de la musique du « Spectacle musical, tournée, concert de l’année », Gilbert Coullier, producteur de la tournée, vient récupérer le prix sur scène à la place de Michel Polnareff reparti en Californie depuis six mois.

     

    Michel Polnareff

     

    2010

    Le 22 juillet 2010 à Los Angeles, Michel Polnareff, qui prépare alors son prochain album en studio, est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Ce même jour, il citera : « J'aimerais que mes fans sachent que je pense toujours à eux. Nous sommes toujours aussi proches, même si c'est de façon virtuelle », commence Michel Polnareff, continuant « Je ne pense pas à un spectacle, mais plutôt à un nouveau disque car, si ce n'est deux singles, il n'y a rien eu de nouveau depuis quinze ans. Donc actuellement, je suis en studio. »

    En septembre 2010, Michel Polnareff et sa compagne attendent un enfant. La naissance du bébé — un garçon prénommé Volodia par un de ses fans, son véritable prénom est Louka — a eu lieu à Los Angeles le 28 décembre 2010.

     

    Michel Polnareff

    2011 - 2012

    Le 21 février 2011, il annonce sur sa page Facebook qu'un test ADN vient de révéler qu'il n'est pas le père du « PolnaBB ». Il a depuis « pardonné » à la mère, vu qu'elle ne l'a pas trompé mais a eu affaire à un donneur anonyme. Il a adopté Louka.

    En mars, il perd son amie de quarante ans, qui a été « l'amour de sa vie » et son manager depuis 1972, Annie Fargue. Il diffuse sur Internet le discours qu'il a enregistré pour les obsèques de son amie. Quelques mois plus tard, le chanteur a annoncé dans un message vocal posté sur Facebook la sortie d'une compilation de ses compositions pour le cinéma. « C'est un projet très intéressant. J'ai redécouvert des choses que j'avais un peu oubliées », dit-il. L'album s'appelle Le Cinéma de Polnareff et est le dernier projet commun qu'il avait avec Annie Fargue. L'album est disponible depuis le 7 novembre 2011.

    Le 7 juillet 2012, le chanteur, désireux de ne plus entretenir de communications avec des individus le harcelant et le questionnant de plus en plus, ferme sa page Facebook. Avant de fermer sa page Facebook, il a adressé un dernier message à ces personnes : « ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE ». Il rouvrira cette page le 14 juillet de la même année.

     

    Michel Polnareff

    2013 - 2014

    Il annonce, sur Twitter et Facebook, son soutien et sa déception suite à l'arrêt des émissions musicales Chabada et Taratata.

    Il est entré en studio début juin 2013 pour enregistrer son nouvel album.

    Du 18 au 29 novembre 2013 à 20 h 45, France Bleu diffuse Radio Polnareff, entretien enregistré par Fabien Lecœuvre chez Michel Polnareff en Californie qui aborde en dix thèmes la vie du Roi des fourmis.

    Le 3 décembre 2013 à 15 h 27, Éric Lelièvre, le directeur du label Polydor France, déclare sur sa page Twitter « Très heureux d'annoncer officiellement que Michel Polnareff est en studio et sera de retour avec 1 nouvel album fin 2014 :) »

    Le 17 décembre 2013, le chanteur dévoile sur sa page Facebook un flash code pour télécharger iPhonareff, son application officielle pour iPod et iPhone (première application smartphone consacrée au chanteur).

    D'abord annoncé pour le 1er décembre 2013, le double DVD Polnareff - Classics Vintage, permettant de découvrir les grands moments des prestations télévisuelles de l'artiste tout au long de sa carrière, sortira finalement le 13 janvier 2014 et connaîtra un véritable succès puisqu'il passera directement numéro un des ventes de DVD musicaux en France pendant quatre semaines consécutives.

    Le 27 mars 2014, dans les cinémas diffusant Mylène Farmer - Timeless 2013 Le Film on apprend qu'un documentaire musical sur Michel Polnareff fera également l'objet d'une projection unique au cinéma. Quand l'écran s'allume réalisé par Fabrice Laffont et programmé le 5 juin (dans plus d'une centaine de salles) a été dirigé par Polnareff en personne, des images d'archives personnelles inédites et des extraits de son prochain album devraient être dévoilés.

    Le 25 avril, Michel Polnareff poste sur son mur Facebook la bande annonce du documentaire. On le voit marcher dans le désert californien une guitare à l'épaule, jouer au piano et on l'entend commenter cette bande annonce.

    Le 5 juin à 20 heures dans une centaine de cinémas en France en Belgique et en Suisse, le documentaire est diffusé. Il a été diffusé à la télévision belge et suisse en septembre 2014 et sur France 3 le 27 octobre 2014.

     

    Michel Polnareff

     

    hommages

    1999 : Double album Hommage à Polnareff / Tribute to Polnareff avec la participation de Pulp, Nick Cave, Bill Pritchard, St Étienne, Concorde Music Club, Bertrand Burgalat... (XIII Bis Records)

     

    Vidéographie

    2014 - Classics Vintage (Coffret 2 DVD : Les grands moments TV : émissions, interviews, clips + un livret 48 pages)

     

    ref : Wikipédia

     

    Michel Polnareff

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    Michel Polnareff

     

     

     

    Michel Polnareff

     

    Pour vous l'une de ces plus belle ballade

    Ame caline

     

     

     

    Polnareff discographie et musique de film c'est ICI

     

     

    Le JUKE-BOX Géant est accéssible ICI

     

     

     

     

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  • Commentaires

    3
    Jeudi 26 Mars 2015 à 15:11

    coucou georges deja merci d'avoir pris de mes nouvels c'est très gentil merci beaucoup je suis sincerement désoler d'avoir ete si longue me voilas toujours avec mon blog mais j'ai ouvert un 2eme pour une autre activiter et les coms sont activer sur le 2eme

    rooooo lala si tu savais je suis fan de polnareff j'adore merci !!!

    bisous passe une belle journée

    2
    Mercredi 25 Mars 2015 à 10:55

    Bonjour Georges

    Magnifique page complète sur Michel Polnareff . Un personnage et sans doute un de nos meilleurs mélodiste pop .

    J'adore ton choix .

    Un véritable plaisir à réécouter .

    Passes une belle journée

    Bisous

    Nadine

    1
    Mardi 24 Mars 2015 à 09:38

    Bonjour mon cher Geoss, 

    Je viens te souhaiter une bonne journée et te féliciter pour ton article. 

    Michel Polnareff était connu et je connais quelques tubes ! 


    J'espère que tu vas bien???? 

    Gros bisous 

    Bisette. 

    Bonne journée

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