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Par geoss le 5 Septembre 2015 à 09:47
Edvard Gried, Concerto pour piano et orchestre
en la mineur
Piano .. Dinu Lipatti
Allegro - Molto - Moderato
Adagio
Allegro - Modérato - Molto
Dinu Lipatti
Dinu Lipatti , né à Bucarest le 19 mars 1917 et mort à Genève le 2 décembre 1950, est un pianiste roumain dont la carrière fut tragiquement interrompue par une mort précoce due à la maladie de Hodgkin. Il était très admiré pour son sens du rythme ou du tempo et l'absolue pureté de son jeu, qui s'accorda particulièrement bien à la musique de Chopin. Son interprétation des valses, enregistrées à Besançon quelques mois avant sa mort, demeure une référence.Biographie
Lipatti est né dans une famille de musiciens : son père était violoniste, sa mère pianiste, et son parrain, Georges Enesco, un compositeur majeur du xxe siècle. Il finit seulement deuxième au concours international de Vienne de 1934, ce qui conduisit Alfred Cortot, qui pensait que Lipatti méritait la première place, à démissionner du jury en signe de protestation. Par la suite, Lipatti étudia à Paris sous la direction de Cortot, Nadia Boulanger, Paul Dukas (pour la composition) et Charles Münch (pour la direction d'orchestre). Dès 1936 il fait des tournées de concerts et enregistre des disques avec le producteur Walter Legge. De 1939 à 1943 il donne des concerts en Roumanie avec Georges Enesco et Willem Mengelberg.
Sa carrière fut interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Fuyant la Roumanie en 1943, il s'installa avec sa femme Madeleine Cantacuzène (1915-1982), elle-même un professeur de piano réputé, à Genève, où il accepta une classe de virtuosité au conservatoire. C'est à ce moment-là qu'apparurent les premiers signes de sa maladie, ce qui diminua la fréquence de ses concerts après la guerre. Mort à Genève à l'âge de trente-trois ans, il repose dans le cimetière de Chêne-Bourg, non loin de la frontière française, aux côtés de sa mère et de sa femme.
Son jeu inoubliable était caractérisé à la fois par une extrême fidélité au texte et par une technique pianistique exceptionnelle, toujours judicieusement employée et visant essentiellement à la perfection musicale. Malgré une carrière assez brève et un legs discographique plutôt limité, Lipatti est considéré comme l'un des plus grands pianistes du xxe siècle. Il est particulièrement renommé pour ses interprétations de Mozart et de Chopin, mais il a aussi enregistré avec succès des œuvres de Liszt et de Ravel (Alborada del gracioso), les concertos pour piano de Schumann et de Grieg, trois chorals et la première partita de Bach, ainsi que des sonates d'Enesco, aux côtés de leur auteur.
Lipatti a laissé par ailleurs de nombreuses compositions. D'inspiration néoclassique, elles s'inscrivent dans les traditions esthétiques française et roumaine. On peut citer une dizaine de mélodies sur des poèmes français, les bohémiens une suite « tzigane » pour orchestre, un concertino pour piano et orchestre, une symphonie concertante pour deux pianos et orchestre, trois danses roumaines pour deux pianos, une sonatine pour violon et piano, un concerto pour orgue et piano, un quatuor pour instruments à vent, une sonatine pour la main gauche ou encore deux nocturnes pour piano.
Il a été élu en 1997, à titre posthume, membre de l'Académie roumaine.
Ref Wikipédia
4 commentaires -
Par geoss le 1 Mars 2014 à 00:32
Edvard Hagerup Grieg (né le 15 juin 1843, à Bergen – mort le 4 septembre 1907, à Bergen) est un compositeur et pianiste norvégien de la période romantique. Sa découverte en 1863 du folklore norvégien et de ses danses paysannes en fera toute sa vie un militant inépuisable d'un art musical national. Grand harmoniste auquel ne seront pas indifférents un Claude Debussy ou un Maurice Ravel, maître de la petite forme (pièces pour piano), il composera ses œuvres les plus célèbres dans le domaine orchestral comme le Concerto pour piano en la mineur et Peer Gynt, musique de scène composée pour le drame d'Henrik Ibsen.
Biographie
Enfance à Bergen
Fils d'Alexander Grieg, consul britannique à Bergen, et de Gesine Grieg, Edvard Hagerup Grieg est d'ascendance écossaise par son père. Il est élevé dans une famille de musiciens ; sa mère, pianiste, son premier professeur de piano lui donne ses premières leçons quand il a cinq ans et l'initie aux classiques et aux romantiques, Carl Maria von Weber, Frédéric Chopin et Felix Mendelssohn principalement. Il commence à composer vers l'age de neuf ans.
Départ pour le conservatoire
Durant l'été 1858, Grieg rencontre le légendaire violoniste norvégien Ole Bull, qui est un ami de la famille et accessoirement le beau-frère de sa mère. Bull remarque les bonnes dispositions pour la musique du jeune homme de quinze ans, et persuade ses parents de l'envoyer au conservatoire de Leipzig pour développer ses talents. Ole Bull secoue l'adolescent et lui dit:« tu vas à Leipzig pour devenir un artiste ! » À partir de l'automne 1858, Grieg suit donc l'enseignement des plus grands maîtres au conservatoire tel Carl Reinecke, Ernst Ferdinand Wenzel ou Ignaz Moscheles, son ami de longue date. Il y entend beaucoup de grandes œuvres, comme le concerto pour piano de Schumann, interprété par Clara Schumann.
Ses années de conservatoire ne lui laissent pas de très bons souvenirs car il y trouve l'enseignement dépourvu d'intérêt. En outre, il est atteint de pleurésie et souffre toute sa vie de troubles respiratoires. Malgré cela, quatre ans plus tard, il quitte l'institution avec de solides connaissances d'instrumentiste et de compositeur. Il donne son premier concert en 1862, dans sa ville natale de Bergen.Départ pour le Danemark
En 1863, Grieg part pour Copenhague, où il reste trois années. Les préceptes du plus célèbre des conservatoires de l'Allemagne lui semblent encombrants. Il y rencontre les compositeurs danois Johann Peter Emilius Hartmann et Niels Gade, ainsi que le compositeur de l'hymne national norvégien (Ja, vi elsker dette landet), Rikard Nordraak, qui devient pour Grieg un ami proche et une grande source d'inspiration. « Il me tomba des écailles des yeux », écrivit-il plus tard, « C'est par Nordraak que j'appris à connaître les chants populaires du Nord et même ma propre nature. Nous nous conjurâmes contre le scandinavisme efféminé de Gade, mâtiné de Mendelssohn, et nous nous engageâmes avec enthousiasme dans la voie nouvelle sur laquelle marche à présent l'école du Nord... ». Il lui donne en effet le goût de la musique traditionnelle norvégienne, étant lui-même passionné par l'histoire, les légendes et les mélodies folkloriques de son pays. Nordraak meurt peu de temps après, Grieg compose alors une marche funèbre en son honneur.
Durant son séjour au Danemark, Grieg se fiance avec la cantatrice Nina Hagerup, qui n'est autre que sa cousine. Il l'épouse en 1867 (les mariages entre cousins étant plus courants à cette époque). L'année suivante, ils donnent naissance à leur unique fille, Alexandra. Durant l'été 1869, l'enfant tombe malade et meurt à l'âge de dix-huit mois. Après la mort de sa fille, il n'aura pas d'autre enfant. Il consacre du temps aux rencontres avec des compositeurs, notamment Franz Liszt, Richard Wagner, Piotr Ilitch Tchaïkovski et Johannes Brahms.Premières œuvres
Il s'installe à Christiana (Oslo), où il fonde l'Académie norvégienne de musique en 1867. Dès lors, Grieg n'a de cesse qu'il ne connaisse les innombrables mélodies authentiques que l'organiste Ludwig Mathias Lindeman avait patiemment collectées et soigneusement publiées de 1853 à 1867 sous le titre Aeldre og nyere norske Fjeldmelodier. Dans le même temps, il s'applique à retrouver les rythmes enjoués de ces ganger, halling et autres springar dansés par les paysans au son de cette curieuse et primitive viole d'amour appelée « hardangfidle ». Aussi n'est-il pas surprenant que les premières œuvres vocales et pianistiques de Grieg portent la marque indélébile de ces découvertes.
Tout en assurant la direction de l'orchestre de la Société Philharmonique d'Oslo, dont son ami, le compositeur norvégien Johan Svendsen, va devenir un éminent chef, Grieg compose abondamment : après les Humoresques et les premières Pièces lyriques éditées en 1867, suivent le fameux concerto pour piano et orchestre en la mineur, les Mélodies norvégiennes et les Scènes de la Vie populaire.
Pendant l'hiver 1869-1870, Grieg séjourne à Rome auprès de Franz Liszt qui l'encourage dans la voie qu'il s'est tracée et donne à sa technique du piano une dimension nouvelle. En 1870, il commence une collaboration avec Bjørnstjerne Bjørnson qui rédige plusieurs livrets. Dès 1872, il peut se consacrer définitivement à la composition : en lui servant une solide rente viagère, l'État norvégien le dégage de toute obligation, l'honore et en fait implicitement un ambassadeur artistique.Gloire
De sa collaboration avec Henrik Ibsen naît la musique de scène de Peer Gynt, en 1876, qui connaît un extraordinaire succès, qu'il ne parvient pas à renouveler lors d'une tentative similaire avec le Sigurd Jorsalfar de Bjørnstjerne Bjørnson. Grieg abandonne alors tout espoir de réaliser cet opéra national dont il rêvait.
De 1876 à 1885, il traverse une période de crise. Il préfère alors se pencher sur le folklore et pour se tenir plus près de sa région d'origine, il se fixe en 1885 à Hop, au sud de Bergen, où il fait construire sa villa baptisée Troldhaugen. Là, il écrit une célèbre suite pour cordes, destinée à la commémoration du bicentenaire de la naissance du poète Ludwig Holberg.
Paris l'accueille entre 1889 et 1890, en 1894 puis en 1903. Son concerto pour piano, que joue Raoul Pugno, et les suites de Peer Gynt qu'il dirige lui-même obtiennent un très bon accueil. Partout où il passe, en Angleterre, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Pologne ou en Allemagne, ses tournées sont triomphales.
Miné par une tuberculose pulmonaire, Grieg s'éteint le 4 septembre 1907, couvert d'honneurs et salué comme l'un des grands bienfaiteurs de cette Norvège désormais libre.Postérité
Son génie mélodique, la qualité de son écriture pianistique, l'audace de ses harmonies, qui parfois annoncent Claude Debussy, et enfin son inspiration nationale font de Grieg, toutes proportions gardées, une sorte de Frédéric Chopin scandinave.
Peer Gynt
En 1874, Edvard Grieg compose une musique de scène pour la pièce de théâtre Peer Gynt du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. Des 22 numéros, Edvard Grieg en sélectionnera huit, les arrangeant et les réorchestrant en deux suites pour orchestre symphonique.
Première suite
La suite n° 1, op. 46, a été écrite en 1888
1. Au matin, Allegro Pastorale
(6/8, noire pointée = 60, mi majeur)
2. La mort d'Åse, Andante Doloroso
(4/4, noire = 50, si mineur)
3. Danse d'Anitra, Tempo Di Mazurka
(3/4, noire = 160, la mineur)
4. Dans l'antre du roi de la montagne, Alla Marcia et Molto Marcato, Più Vivo, Stringendo al fineDeuxième suite
La suite n° 2, op. 55, a été écrite en 1891
1. Enlèvement de la mariée, Allegro Furioso - Andante Doloroso
(alternances de 2/4, noire = 160 et de 3/4, noire = 60, sol mineur)
2. Danse arabe, Allegretto Vivace
(4/4, noire = 132, do majeur)
3. Retour de Peer Gynt, Allegro Agitato
(6/8, noire pointée = 126, fa# mineur)
4. Chanson de Solveig, Andante - Allegretto TranquillamenteOrchestration
Les deux suites sont écrites pour orchestre symphonique.
Instrumentation des suites de Peer Gynt
Bois
1 piccolo, 2 flûtes, l'une jouant le deuxième piccolo,
2 hautbois, 2 clarinettes en la et en si bémol, 2 bassonsCuivres
4 cors,
2 trompettes en mi et en fa, 2 trombones,1 trombone basse, 1 tuba
Percussions
2 timbales, triangle, tambourin,
caisse claire, cymbales, grosse caisseCordes
premiers violons, seconds violons, altos,
violoncelles, contrebasses, 1 harpesuite n° 1, op. 46
1 : Au matin, Allegro Pastorale - 2 : La mort d'Åse, Andante Doloroso
3 : Danse d'Anitra, Tempo Di Mazurka - 4 : Dans l'antre du roi de la montagne, Alla Marcia et Molto Marcato
suite n° 2, op. 55
1 : Enlèvement de la mariée, Allegro Furioso - Andante Doloroso
2 : Danse arabe, Allegretto Vivace
3 : Retour de Peer Gynt, Allegro Agitato - 4 : Chanson de Solveig, Andante Allegretto Tranquillamente
Biographie ref : Wikipédia
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