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     La Symphonie no 3 en mi bémol majeur communément appelée Eroica – l'italien pour Héroïque – opus 55 du compositeur
    allemand Ludwig van Beethoven, est la troisième de ses neuf symphonies. Elle a été composée en 1803 – 1804 et créée le
    7 avril 1805 au Theater an der Wien à Vienne. La symphonie fut tout d'abord dédiée à Napoléon Bonaparte, mais le
    compositeur renonce à cette dédicace lorsqu'il apprend que le Premier Consul s'est fait couronner empereur. La
    symphonie est finalement dédiée à la mémoire « d'un grand homme », bien qu'elle ait été par la suite dédiée au grand
    mécène du compositeur, le Prince de Lobkowitz. Cette symphonie est l'une des œuvres les plus populaires de Beethoven.
    Elle est en outre considérée par certains comme annonciatrice du romantisme musical.

     

    Ludwig Van Beethoven, n°3 Symphonie Héroïque

     

     

    Ludwig Van Beethoven, n°3 Symphonie Héroïque

     

    Composition

    Composée du milieu de l'année 1802 à l'été 1803, elle fut terminée pendant l'été 1804.

    Beethoven commence à penser à cette symphonie au milieu de l'année 1802, alors que la deuxième symphonie n'était pas achevée.

    Le travail principal se situe au cours de l'été 1803 (juin/octobre) que Beethoven passa à Baden et à Oberdöbling. Il ne l'achèvera qu'après l'avoir entendue, à la fin du printemps 1804, exécutée lors d'une répétition privée par l'orchestre du Prince Lobkowitz à Vienne.

     

    Dédicace

    Le Prince de Lobkowitz
    La symphonie n° 3 de Beethoven est au départ nommée Sinfonia grande, intitolata Bonaparte, dédiée ainsi à Napoléon Bonaparte . Le compositeur admire en effet ce dernier qu'il considère comme l'incarnation des idéaux de la Révolution française. Cependant, lorsque Napoléon est proclamé empereur des Français en décembre 1804, Beethoven en est apparemment si furieux qu'il rature le nom de Bonaparte de la page de titre avec une force telle qu'il en brise sa plume et troue le papier.

    Lors de sa publication au comptoir des Arts et de l'Industrie à Vienne en 1806 sous le numéro d'opus 55, Beethoven y inscrit le titre : « Sinfonia eroica, composta per festeggiare il sovvenire d'un grand'uomo » (Symphonie Héroïque, pour célébrer la mémoire d'un grand homme). Elle est finalement dédiée au grand mécène de Beethoven, le Prince de Lobkowitz.

     

    Le Prince de Lobkowitz

    Structure

    La troisième symphonie de Beethoven, comme la plupart des symphonies classiques, comprend quatre mouvements et son exécution dure, suivant l'interprétation, de 45 à 55 min (l'interprétation par Carlo Maria Giulini avec l'orchestre de Los Angeles - frôle les 58 min).

    La durée de l'œuvre peut varier de façon relativement importante d'une exécution à l'autre par le fait que dans le premier mouvement, à la fin de l'exposition, Beethoven indique que cette dernière doit être reprise, or jusqu'à la fin des années 1950 de nombreux chefs d'orchestre - dont Karajan - ont préféré ignorer cette reprise. La tendance actuelle à l'inverse tend à inclure cette reprise ; c'est le cas, entre autres, avec Philippe Herreweghe, ou encore Bernard Haitink.

     

    Orchestration

    Elle est écrite pour orchestre symphonique.

    Cordes ..... Premiers violon, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses
    Bois ..... 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en si♭, 2 bassons
    Cuivres ..... 3 cors en mi♭ et en ut, 2 trompettes en mi♭ et en ut
    Percussions ..... 2 timbales (mi♭ et si♭)

     

    Réactions de la critique

    L'œuvre est considérée comme un élément déterminant de l'histoire de la musique classique pour plusieurs raisons. D'abord par sa durée, cette pièce est environ deux fois plus longue que toutes les symphonies de Haydn ou de Mozart. Le premier mouvement à lui seul est presque aussi long que la totalité de plusieurs symphonies classiques. Dans cette œuvre, Beethoven couvre aussi beaucoup plus de terrain émotionnel que ses précurseurs : en effet, la symphonie « Eroica » est souvent considérée comme la marque du début de la période romantique en musique. Le deuxième mouvement, en particulier, dépeint un grand spectre d'émotions, passant de la misère du thème de marche funèbre jusqu'au réconfort qu'inspirent les épisodes en gamme majeure. Le finale de la symphonie montre une portée émotionnelle similaire et incarne une importance au sein du plan d'ensemble qui est inédite à ce point de l'histoire musicale. Alors que dans les précédentes symphonies le finale était une conclusion rapide et enjouée, il est ici une longue série de variations et de fugues sur un thème que Beethoven avait déjà écrit pour la musique de son ballet Les Créatures de Prométhée.

    Le critique musical J.W.N. Sullivan décrit le premier mouvement comme une expression du courage de Beethoven confrontant sa surdité, le deuxième comme lent et funeste, représentant son immense désespoir, le troisième, le scherzo, comme une « indomptable révolte d'énergie créative » et le quatrième mouvement comme une effusion exubérante de la même énergie.

     

    Usage moderne

    Le deuxième mouvement, une marche funèbre, est souvent joué lors d'occasions commémoratives ; l'œuvre entière est parfois même exécutée. Serge Koussevitzky la dirigea à la mort du président Franklin Delano Roosevelt, Bruno Walter fit la même chose pour Arturo Toscanini, Daniel Barenboim fit de même pour le décès de Claudio Abbado, l'immense chef italien. À la suite des attentats du 13 novembre 2015. L'Orchestre national de France interpréta ce mouvement à l'auditorium de la Maison de la Radio sous la baguette de Daniele Gatti après la minute de silence observée par la France entière.

    Le deuxième mouvement fut utilisé comme hymne funèbre lors de la cérémonie commémorative qui suivit le Massacre de Munich, attaque terroriste qui eut lieu durant les Jeux olympiques d'été de 1972.

     

    Ref : Wikipédia

     

     

     

     

    Ludwig Van Beethoven, n°3 en mi bémol majeur Symphonie Héroïque

    Orchestre philharmonique des festivals 

    Allegro con brio

     

    Marche funèbre : Adagio assai

    Scherzo : Allegro vivace

     

    Finale : Allegro molto, poco andante

     

     

     

     

     

     

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      La symphonie no 5 en ut mineur, op. 67, dite Symphonie du Destin, a été écrite par Ludwig van Beethoven en 1805-1807 et créée le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien de Vienne. Le compositeur a dédié l'œuvre au prince Lobkowitz et au comte Razumovsky, un diplomate russe qui avait commandé trois des quatuors à cordes de Beethoven.

    La composition fut menée en parallèle avec celle de la Symphonie nº 6, dont la première eut lieu durant le même concert. Au cours de cette période marquée par les guerres napoléoniennes (occupation de Vienne en 1805), Beethoven, au milieu de la trentaine, était de plus en plus frappé par la surdité.

    Cette symphonie a acquis une grande renommée dès les premiers temps qui ont suivi sa première exécution. E.T.A. Hoffmann l'a alors décrite comme l'« une des œuvres les plus marquantes de l'époque ». Elle est au fil du temps devenue l'une des compositions les plus populaires de la musique classique et est fréquemment jouée et enregistrée.

    Le premier mouvement Allegro con brio est l'un des plus intenses de l'histoire de la musique grâce à sa très célèbre cellule rythmique

    On retrouvera cette intensité dans les œuvres de Beethoven en do mineur, son 3e concerto pour piano et son quatuor opus 18 no 4. Mais tout le génie de Beethoven se remarque surtout dans cette symphonie elle-même, composée en même temps que la suivante en fa majeur, « Pastorale », et que la Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre op. 80, où Beethoven manifeste déjà l'envie d'ajouter la voix à la symphonie.

     

    Ludwig van Beethoven, Symphonie du Destin

     

     

     

                                    

     

    Ludwig van BeethovenLudwig van Beethoven

     

    La cinquième symphonie dite du Destin

    par l'orchestre Philharmonique de Berlin direction Herbert Von Karajan

     

    Ludwig van Beethoven, Symphonie du Destin 

     

    Allegro con brio

    Andante con moto

     Allegro

     Allegro Tempo I (scherzo)

     

     

     

     

                      

     

     

     

     

     

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    Ludwig van Beethoven est un compositeur allemand né à Bonn le 17 décembre 1770 et mort à Vienne le 26 mars 1827.

    Dernier grand représentant du classicisme viennois (après Gluck, Haydn et Mozart), Beethoven a préparé l’évolution vers le romantisme en musique et influencé la musique occidentale pendant une grande partie du xixe siècle. Inclassable (« Vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » lui dit Haydn vers 1793), son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre.

    Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à 26 ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui prescrivait l’isolement et la misère, il est récompensé par cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne ». Expression d’une inaltérable foi en l’homme et d’un optimisme volontaire, affirmant la création musicale comme action d’un artiste libre et indépendant, l’œuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique.

     

    Ludwig van Beethoven, La pastorale

     

     

     

     

    Ludwig van Beethoven, La pastorale

    1770-1792 : jeunesse à Bonn

    Origines et enfance

    Ludwig van Beethoven est né à Bonn en Rhénanie le 17 décembre 1770 dans une famille modeste qui perpétue une tradition musicale depuis au moins deux générations. Son grand-père paternel, Ludwig van Beethoven l’ancien (1712-1773), descendait d’une famille flamande roturière originaire de Malines (la préposition van « de » dans les patronymes néerlandais n'est pas une particule nobiliaire, contrairement à Von « de » en allemand). Homme respecté et bon musicien, il s’était installé à Bonn en 1732 et était devenu maître de chapelle du Prince-Électeur de Cologne, Clément-Auguste de Bavière. Son père, Johann van Beethoven (1740-1792), est musicien et ténor à la Cour de l’Électeur. Homme médiocre, brutal et alcoolique, il élève ses enfants dans la plus grande rigueur. Sa mère, Maria-Magdalena van Beethoven, née Keverich (1746-1787), est la fille d’un cuisinier de l’Archevêque-Électeur de Trèves. Dépeinte comme effacée, douce et dépressive, elle est aimée de ses enfants. Ludwig est le deuxième de sept enfants, dont trois seulement atteignent l’âge adulte : lui-même, Kaspar-Karl (1774-1815) et Johann (1776-1848).

    Il ne faut pas longtemps à Johann van Beethoven pour détecter le don musical de son fils et réaliser le parti exceptionnel qu’il peut en tirer. Songeant à l’enfant Mozart, exhibé en concert à travers toute l’Europe une quinzaine d’années plus tôt, il entreprend dès 1775 l’éducation musicale de Ludwig et, devant ses exceptionnelles dispositions, tente en 1778 de le présenter au piano à travers la Rhénanie, de Bonn à Cologne. Mais là où Léopold Mozart avait su faire preuve d’une subtile pédagogie auprès de son fils, Johann van Beethoven ne semble capable que d’autoritarisme et de brutalité et cette expérience demeure infructueuse, à l’exception d’une tournée aux Pays-Bas en 1781. Parallèlement à une éducation générale, qu’il doit pour beaucoup à la bienveillance de la famille von Breuning (chez qui il passe désormais presque toutes ses journées et parfois quelques nuits) et à son amitié avec le médecin Franz-Gerhard Wegeler auxquels il fut attaché toute sa vie, le jeune Ludwig devient l’élève de Christian Gottlob Neefe (piano, orgue, composition) qui lui transmet le gout de la polyphonie en lui faisant découvrir Le clavier bien tempéré de Bach. Il compose pour le piano, entre 1782 et 1783, les 9 variations sur une marche de Dressler et les trois Sonatines dites « à l’Électeur» qui marquent symboliquement le début de sa production musicale. Enfant, son teint basané lui vaut le surnom de « l'Espagnol » : cette mélanodermie fait suspecter une hémochromatose à l'origine de sa cirrhose chronique qui se développera à partir de 1821 et sera la cause de sa mort.

     

    Ludwig van Beethoven, La pastorale

     

    Le mécénat de Waldstein et la rencontre de Haydn

    Devenu organiste adjoint à la Cour du nouvel Électeur Max-Franz, qui devient son protecteur (1784), Beethoven est remarqué par le comte Ferdinand von Waldstein dont le rôle s’avère déterminant pour le jeune musicien. Il emmène Beethoven une première fois à Vienne en avril 1787, séjour au cours duquel a eu lieu une rencontre furtive avec Wolfgang Amadeus Mozart : « À la demande de Mozart, Beethoven lui joua quelque chose que Mozart, le prenant pour un morceau d'apparat appris par cœur, approuva assez froidement. Beethoven, s'en étant aperçu, le pria alors de lui donner un thème sur lequel improviser, et, comme il avait l'habitude de jouer admirablement quand il était excité, inspiré d'ailleurs par la présence du maître pour lequel il professait un respect si grand, il joua de telle façon que Mozart, se glissant dans la pièce voisine où se tenaient quelques amis, leur dit vivement : Faites attention à celui-là, il fera parler de lui dans le monde ». Mais surtout, en juillet 1792, il présente le jeune Ludwig à Joseph Haydn qui, revenant d’une tournée en Angleterre, s’était arrêté à Bonn. Impressionné par la lecture d’une cantate composée par Beethoven (celle sur la mort de Joseph II ou celle sur l’avènement de Léopold II) et tout en étant lucide sur les carences de son instruction, Haydn l’invite à faire des études suivies à Vienne sous sa direction. Conscient de l’opportunité que représente, à Vienne, l’enseignement d’un musicien du renom de Haydn, et quasiment privé de ses attaches familiales à Bonn (sa mère est morte de la tuberculose en juillet 1787 et son père, mis à la retraite dès 1789 pour cause d’alcoolisme, est devenu incapable d’assurer la subsistance de sa famille), Beethoven accepte. Le 2 novembre 1792 il quitte les rives du Rhin pour ne jamais y revenir, emportant avec lui cette fameuse recommandation de Waldstein : « Cher Beethoven, vous allez à Vienne pour réaliser un souhait depuis longtemps exprimé : le génie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. En l’inépuisable Haydn, il trouve un refuge, mais non une occupation ; par lui, il désire encore s’unir à quelqu’un. Par une application incessante, recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozart. »

     

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    La Pastorale

     

    Ludwig van Beethoven, La pastorale

    Symphonie nº 6 de Beethoven

    La symphonie no 6 en fa majeur, opus 68, dite Pastorale, de Ludwig van Beethoven, est composée entre 1805 et 1808. Beethoven l'intitule précisément dans une lettre à Breitkopf & Härtel (28 mars 1809): Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive et la co-dédie au prince Lobkowitz et au comte Razumovsky. L'œuvre est créée le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien de Vienne et publiée en avril 1809 chez Breitkopf & Härtel.

    Pour Hector Berlioz, la symphonie pastorale est un « étonnant paysage qui semble avoir été composé par Poussin et dessiné par Michel-Ange. L'auteur de Fidelio, de la Symphonie héroïque veut peindre le calme de la campagne, les douces mœurs des bergers ; il ne s'agit pas des bergers roses-verts et enrubannés de M. de Florian, encore moins de ceux de M. Lebrun, auteur du Rossignol, ou de ceux de J. J. Rousseau, auteur du Devin du Village. C'est de la nature vraie qu'il s'agit ici. »

    La Pastorale clôt en quelque sorte une longue tradition d'œuvres instrumentales dans lesquelles les choses de la nature (le chant des oiseaux, le vent l’eau, le tonnerre, etc.) étaient imitées grâce à des moyens musicaux plus ou moins stéréotypés; mais elle marque en même temps le début de ce nouveau genre de “musique à programme intérieur” qui sera caractéristique du xixe siècle et qui s’efforcera de représenter l’univers émotionnel d'un sujet humain imaginaire, telle la Symphonie fantastique. Beethoven anticipe sur la fameuse définition d'Amiel : « chaque paysage est un état d'âme » (Jedes Landschaftsbild ist ein Seelenzustand).

    Composée simultanément avec la Cinquième symphonie, la Pastorale en donne la clé d'interprétation psychologique: l'une nous montre l'homme aux prises avec le destin, l'autre face à la nature; tandis qu'il luttait avec celui-là et finissait par le terrasser, il s'abandonne à celle-ci.

     

    ref : Wikipédia

     

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    La Pastorale

    Orchestre philarmonique de Berlin

    direction Herbert von Karajan

     

    Ludwig van Beethoven, La pastorale

     

    Allegro ma non troppo

     

    Andante molto mosso

     

    Allegro

     

    Allegro

     

    Allegretto

     

     

     

     instru 28  Ludwig van Beethoven, La pastorale   Ludwig van Beethoven, La pastorale   Ludwig van Beethoven, La pastorale     instru 28

     

     

     

     

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