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Mike Brant : 40 ans déjà…..
Le jeune prodige Mike Brant se défenestrait le 25 avril 1975 à l’âge de 28 ans, laissant toute une communauté de fans éplorée.
Cela fait quarante ans que le monde a appris la disparition de Mike Brant. Dépressif, harcelé par ses fans, déprécié par son manager, très affecté par le contact de la guerre lors de ses voyages en Israël, le chanteur se défenestre le 25 avril 1975. Il n’a que vingt-huit ans. Arrivé à Paris en 1969, il n’aura pas eu le temps de maîtriser parfaitement la langue de Molière, pourtant il inscrit définitivement son nom au Panthéon de la chanson française. Retour sur une carrière tragique.
Moshé Brand, fils de résistants
Moshé Brand voit le jour le 1er février 1947, à Famagouste sur l’île de Chypre. Ses deux parents, d’origine polonaise, ont été durement touchés par le second conflit mondial, qui vient de s’achever. Sa mère est ainsi rescapée du tristement célèbre camp d’Auschwitz-Birkenau, tandis que son père a été résistant en Pologne
pendant la guerre.Moshé Brand grandit en Israël, à Haïfa, avec une seule idée en tête : devenir une star. A 17 ans, l’adolescent se produit déjà dans les plus grands hôtels de la ville, et interprète les tubes de ses idoles : le « King » Elvis, Aretha Franklin, le crooner Frank Sinatra… Tout s’enchaîne très vite pour le chanteur, jugé particulièrement précoce par ses pairs. En 1969, à l’âge de vingt ans, alors qu’il a passé deux ans à sillonner les États-Unis et l’Afrique du Sud avec la troupe du Lakat Karmon, le music-hall d’Israël, Moshé est repéré dans une boîte de Téhéran par Carlos et Sylvie Vartan. Les deux compères l’invitent à venir en France.
Le succès parisien
Propulsée par ces deux mentors prestigieux, la carrière de Mike Brant décolle instantanément, avec l’aide de Jean Renard, qui lui écrit Laisse-moi t’aimer. Mike s’arrange pour transposer les textes français en phonétique hébraïque, afin de pouvoir les prononcer correctement ! Le chanteur enchaîne les titres, comme Mais dans la lumière en 1970, Qui saura, C’est ma prière en 1972, Rien qu’une larme et Viens ce soir en 1973, ou encore On se retrouve par hasard en 1974. En quelques années seulement, Mike Brant détrône toutes les stars de la chanson française et prend une place prédominante dans le cœur des fans… et surtout des femmes. La moindre apparition de l’artiste provoque l’hystérie des jeunes filles en fleurs.
Une chute vertigineuse
L’année 1974, riche en tournées, concerts et séances de dédicaces, laisse Mike complètement lessivé. Son séjour en Israël, afin de soutenir les soldats pendant la guerre du Kippour, le traumatise. Le chanteur est
également affecté par son nouveau contrat, signé en juin 2014, qui ne répond pas à ses espoirs, notamment de s’exporter à l’international. Le chanteur fait un séjour en hôpital psychiatrique, où il est diagnostiqué dépressif.
Le 22 novembre 1974, harcelé par son nouveau manager, Mike se jette par la fenêtre du cinquième étage, depuis l’hôtel de la Paix, à Genève. Il ne devrait son salut qu’à sa chaussure, restée coincée à une balustrade,
ralentissant sa chute. Une vie sauvée, un miracle mais également un avertissement : l’artiste a déjà brûlé son joker.Le 25 avril 1975, Mike récidive. Cette fois, pas de balcon salvateur. Sautant du sixième étage d’un immeuble du XVIe arrondissement parisien, le chanteur meurt sur le coup, à vingt-huit ans. Les thèses sur sa mort se
multiplient, des plus farfelues aux plus réalistes. On évoque un assassinat, un accident ou un suicide. Les mots drogue, Mossad, harcèlement et argent se mêlent sans retenue. Mais les aficionados ne se détournent guère du
seul élément important : la disparition de ce talent brut, terrassé par le succès, l’angoisse et la folie des hommes.ref : Raphaël Marchal ..... France Dimanche
1970
Laisse moi t'aimer
Parce que je t'aime plus que moi
1971
A corps perdu
Félicita
1972
Qui saura
Sans amis
1973
Rien qu'une larme
C'est une belle fête
1974
C'est comme ça que je t'aime
En plein coeur de ta jeunesse
1975
Dis-lui
l'Oiseau noir et l'oiseau blanc
My way (live)
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Fan de Richard Anthony depuis l'age de 14 ans 1960
Aujourd'hui je suis très triste car j'ai perdu un ami
heureusement, ils nous reste toutes ces chansons
que vous pouvez retrouver sur ce blog.
Pour le choix, il fut difficile j'espère qu'il vous plaira.
J'ai choisi c'est 10 première années de 1958 à 1968
il y a 36 titres à écouter, un par pochette au hazard c'est la surprise
il suffit de cliquer sur la pochette pour écouter.
Merci à Richard de nous avoir laisser toutes ces belles chansons.
Bonne écoute à tous
Vous pouvez écouter tous les titres de ces EP ... ICI
Pour terminer cet hommage
trois vidéos avec trois belles chansons
Richard Antony - Aranjuez, mon amour
Richard Anthony - Ce Monde
Richard Anthony - Nous ne sortirons qu'au printemps
16 commentaires -
Ludwig van Beethoven est un compositeur allemand né à Bonn le 17 décembre 1770 et mort à Vienne le 26 mars 1827.
Dernier grand représentant du classicisme viennois (après Gluck, Haydn et Mozart), Beethoven a préparé l’évolution vers le romantisme en musique et influencé la musique occidentale pendant une grande partie du xixe siècle. Inclassable (« Vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » lui dit Haydn vers 1793), son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre.
Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à 26 ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui prescrivait l’isolement et la misère, il est récompensé par cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne ». Expression d’une inaltérable foi en l’homme et d’un optimisme volontaire, affirmant la création musicale comme action d’un artiste libre et indépendant, l’œuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique.
1770-1792 : jeunesse à Bonn
Origines et enfance
Ludwig van Beethoven est né à Bonn en Rhénanie le 17 décembre 1770 dans une famille modeste qui perpétue une tradition musicale depuis au moins deux générations. Son grand-père paternel, Ludwig van Beethoven l’ancien (1712-1773), descendait d’une famille flamande roturière originaire de Malines (la préposition van « de » dans les patronymes néerlandais n'est pas une particule nobiliaire, contrairement à Von « de » en allemand). Homme respecté et bon musicien, il s’était installé à Bonn en 1732 et était devenu maître de chapelle du Prince-Électeur de Cologne, Clément-Auguste de Bavière. Son père, Johann van Beethoven (1740-1792), est musicien et ténor à la Cour de l’Électeur. Homme médiocre, brutal et alcoolique, il élève ses enfants dans la plus grande rigueur. Sa mère, Maria-Magdalena van Beethoven, née Keverich (1746-1787), est la fille d’un cuisinier de l’Archevêque-Électeur de Trèves. Dépeinte comme effacée, douce et dépressive, elle est aimée de ses enfants. Ludwig est le deuxième de sept enfants, dont trois seulement atteignent l’âge adulte : lui-même, Kaspar-Karl (1774-1815) et Johann (1776-1848).
Il ne faut pas longtemps à Johann van Beethoven pour détecter le don musical de son fils et réaliser le parti exceptionnel qu’il peut en tirer. Songeant à l’enfant Mozart, exhibé en concert à travers toute l’Europe une quinzaine d’années plus tôt, il entreprend dès 1775 l’éducation musicale de Ludwig et, devant ses exceptionnelles dispositions, tente en 1778 de le présenter au piano à travers la Rhénanie, de Bonn à Cologne. Mais là où Léopold Mozart avait su faire preuve d’une subtile pédagogie auprès de son fils, Johann van Beethoven ne semble capable que d’autoritarisme et de brutalité et cette expérience demeure infructueuse, à l’exception d’une tournée aux Pays-Bas en 1781. Parallèlement à une éducation générale, qu’il doit pour beaucoup à la bienveillance de la famille von Breuning (chez qui il passe désormais presque toutes ses journées et parfois quelques nuits) et à son amitié avec le médecin Franz-Gerhard Wegeler auxquels il fut attaché toute sa vie, le jeune Ludwig devient l’élève de Christian Gottlob Neefe (piano, orgue, composition) qui lui transmet le gout de la polyphonie en lui faisant découvrir Le clavier bien tempéré de Bach. Il compose pour le piano, entre 1782 et 1783, les 9 variations sur une marche de Dressler et les trois Sonatines dites « à l’Électeur» qui marquent symboliquement le début de sa production musicale. Enfant, son teint basané lui vaut le surnom de « l'Espagnol » : cette mélanodermie fait suspecter une hémochromatose à l'origine de sa cirrhose chronique qui se développera à partir de 1821 et sera la cause de sa mort.
Le mécénat de Waldstein et la rencontre de Haydn
Devenu organiste adjoint à la Cour du nouvel Électeur Max-Franz, qui devient son protecteur (1784), Beethoven est remarqué par le comte Ferdinand von Waldstein dont le rôle s’avère déterminant pour le jeune musicien. Il emmène Beethoven une première fois à Vienne en avril 1787, séjour au cours duquel a eu lieu une rencontre furtive avec Wolfgang Amadeus Mozart : « À la demande de Mozart, Beethoven lui joua quelque chose que Mozart, le prenant pour un morceau d'apparat appris par cœur, approuva assez froidement. Beethoven, s'en étant aperçu, le pria alors de lui donner un thème sur lequel improviser, et, comme il avait l'habitude de jouer admirablement quand il était excité, inspiré d'ailleurs par la présence du maître pour lequel il professait un respect si grand, il joua de telle façon que Mozart, se glissant dans la pièce voisine où se tenaient quelques amis, leur dit vivement : Faites attention à celui-là, il fera parler de lui dans le monde ». Mais surtout, en juillet 1792, il présente le jeune Ludwig à Joseph Haydn qui, revenant d’une tournée en Angleterre, s’était arrêté à Bonn. Impressionné par la lecture d’une cantate composée par Beethoven (celle sur la mort de Joseph II ou celle sur l’avènement de Léopold II) et tout en étant lucide sur les carences de son instruction, Haydn l’invite à faire des études suivies à Vienne sous sa direction. Conscient de l’opportunité que représente, à Vienne, l’enseignement d’un musicien du renom de Haydn, et quasiment privé de ses attaches familiales à Bonn (sa mère est morte de la tuberculose en juillet 1787 et son père, mis à la retraite dès 1789 pour cause d’alcoolisme, est devenu incapable d’assurer la subsistance de sa famille), Beethoven accepte. Le 2 novembre 1792 il quitte les rives du Rhin pour ne jamais y revenir, emportant avec lui cette fameuse recommandation de Waldstein : « Cher Beethoven, vous allez à Vienne pour réaliser un souhait depuis longtemps exprimé : le génie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. En l’inépuisable Haydn, il trouve un refuge, mais non une occupation ; par lui, il désire encore s’unir à quelqu’un. Par une application incessante, recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozart. »
La Pastorale
Symphonie nº 6 de Beethoven
La symphonie no 6 en fa majeur, opus 68, dite Pastorale, de Ludwig van Beethoven, est composée entre 1805 et 1808. Beethoven l'intitule précisément dans une lettre à Breitkopf & Härtel (28 mars 1809): Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive et la co-dédie au prince Lobkowitz et au comte Razumovsky. L'œuvre est créée le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien de Vienne et publiée en avril 1809 chez Breitkopf & Härtel.
Pour Hector Berlioz, la symphonie pastorale est un « étonnant paysage qui semble avoir été composé par Poussin et dessiné par Michel-Ange. L'auteur de Fidelio, de la Symphonie héroïque veut peindre le calme de la campagne, les douces mœurs des bergers ; il ne s'agit pas des bergers roses-verts et enrubannés de M. de Florian, encore moins de ceux de M. Lebrun, auteur du Rossignol, ou de ceux de J. J. Rousseau, auteur du Devin du Village. C'est de la nature vraie qu'il s'agit ici. »
La Pastorale clôt en quelque sorte une longue tradition d'œuvres instrumentales dans lesquelles les choses de la nature (le chant des oiseaux, le vent l’eau, le tonnerre, etc.) étaient imitées grâce à des moyens musicaux plus ou moins stéréotypés; mais elle marque en même temps le début de ce nouveau genre de “musique à programme intérieur” qui sera caractéristique du xixe siècle et qui s’efforcera de représenter l’univers émotionnel d'un sujet humain imaginaire, telle la Symphonie fantastique. Beethoven anticipe sur la fameuse définition d'Amiel : « chaque paysage est un état d'âme » (Jedes Landschaftsbild ist ein Seelenzustand).
Composée simultanément avec la Cinquième symphonie, la Pastorale en donne la clé d'interprétation psychologique: l'une nous montre l'homme aux prises avec le destin, l'autre face à la nature; tandis qu'il luttait avec celui-là et finissait par le terrasser, il s'abandonne à celle-ci.
ref : Wikipédia
La Pastorale
Orchestre philarmonique de Berlin
direction Herbert von Karajan
Allegro ma non troppo
Andante molto mosso
Allegro
Allegro
Allegretto
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